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Jettmar, Karl [Editor]; Forschungsstelle Felsbilder und Inschriften am Karakorum Highway <Heidelberg> [Editor]
Antiquities of Northern Pakistan: reports and studies (Band 2): / ed. by Karl Jettmar in collab. with Ditte König and Martin Bemmann — Mainz, 1993

DOI Page / Citation link: 
https://doi.org/10.11588/diglit.36958#0040
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ma part, je n'utiliserais pas car l'argumentation e de P.G.
PAUL est à la merci d'une nouvelle découverte. CHAKRA\ARTI ne
proposait aucune date mais notait que l'inscription était
certainement antérieure à 883 (CHAKRAVARTI 1953: 229).
2.9 La /aagae
2.9.1 Si l'on excepte d'assez fréquentes fautes de xaaiJ/h et quel-
ques hésitations sur la longueur des voyelles, l'inscription de
Hatun est en sanskrit relativement correct. La seule partie mala-
droite en est la dernière ligne, dont la lecture n'est pas sûre.
Certaines graphies, pourtant, ne s'expliquent pas, ou n'admettent
que des explications trop hypothétiques pour que je les imprime
ici: Loyya pour Loya- < Lanya-, probablement par contamination
avec Layya-; paramasvara- pour paramasvara-; (frattrarJa- pour
(Yvâtrânva- (âi/ra, § 6.2). La lecture vaLa- pour vamJa- attendu
n'est même pas assurée. O. von HINÜBER, dans une lettre person-
nelle postérieure à la première rédaction de cet article, me dit
préférer la lecture va/Ua déjà proposée par CHAKRA\ARTI, "denn
à als erster Teil einer Ligatur sieht einem t sehr ähnlich, und
Schreibungen äJa oder /La kommen auch in den <Gilgit> Manu-
skripten vor, ohne daß ich jetzt unmittelbar ein Beispiel gegen-
wärtig hätte". Je ne sais pas comment expliquer vaàva- pour
vamJa-. Un parallèle à vaLa- pour vamJa- est par contre fourni
par les terminaisons en -G*a pour -mvn du sanskrit hybride
(EDGERTON 1953: 156-162; tentative d'explication, zN<i: 161-162,
§ 32.95-32.98 et 19, § 2.67).
La syntaxe utilise de très longs composés, comme dans les inscrip-
tions indiennes contemporaines. J'ai pourtant le sentiment que la
formule de datation et les titres préposés au nom de Makar Singh
s'expliquent mieux comme syntagmes dont seul le dernier élément
est décliné que comme des composés Cette tournure
syntaxique est fréquente en gändhärl (FUSSMAN 1989: 472, § 31.2).
2.9.2 f^es graphies et aprakryya sont pareillement caractéris-
tiques. Elles dénotent une tendance à la transformation d'un
groupe consonantique comprenant un r par conservation et dépla-
cement de ce K Or ce phénomène, appelé "métathèse des li-
quides" par G. MORGENSTÏERNE, est caractéristique de la
gändhärl, des langues dardes (FUSSMAN 1973, index x.u), de

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