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Jettmar, Karl [Editor]; Forschungsstelle Felsbilder und Inschriften am Karakorum Highway <Heidelberg> [Editor]
Antiquities of Northern Pakistan: reports and studies (Band 2): / ed. by Karl Jettmar in collab. with Ditte König and Martin Bemmann — Mainz, 1993

DOI Page / Citation link: 
https://doi.org/10.11588/diglit.36958#0041
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certains des manuscrits de Gilgit (HINÜBER 1983a: 59) et des
inscriptions brahmî de Chilas (HINÜBER 1980: 51-52; HINÜBER,
dans JETTMAR 1989: 80-81).
2.9.3 ^inscription de Hatun présente d'autres particularités ortho-
graphiques qui peuvent paraître significatives mamfeuam <yue uoa^
coaaaüsoav mieux maaa^cnY^ Gi(gù et /ej ^e
C/a7av. CHAKRA\ARTI 1953: 227 notait déjà que "one orthographi-
cal peculiarity is that a consonant is doubled before y, e.g. in
amapya (1. 3), m%&i/;ye (1. 4), though it it is not doubled in the
association of /; e.g. pravauf/zamäaa (1. 2)" alors que dans les
manuscrits sanskrits c'est justement après r que la consonne est
doublée. La situation est un peu plus complexe que ne le dit
CHAKRAVARTI. Il existe des consonnes doublées après r: vânumo
(1. 6) et peut-être varUamana- (1. 7). Les consonnes irrégulière-
ment doublées en autre position sont amaUya- (1. 3), 0;7(gzUâ et
ma&f/iye (1. 4), (h 5), donc des dentales et en parti-
culier f. Or ces variantes orthographiques se rencontrent dans cer-
tains manuscrits de Gilgit; O. von HINÜBER y voit avec raison une
influence khotanaise (HINÜBER 1983a: 58). On se souvient que le
mot ^arâmgAa- est peut-être un autre témoignage des liens entre
l'Asie centrale iranienne et Gilgit (supra, § 2.7). Le rapprochement
est loin d'être hasardeux puisque de l'antiquité à l'époque mo-
derne des liens ont existé entre Gilgit et lAsie centrale iranienne,
particulièrement Khotan (JETTMAR 1977: 422 et 425; SANDER,
dans JETTMAR 1979: 107-108; etc.). De nombreux noms iraniens
et peut-être turcs ont été repérés dans les colophons et J/iaraaly
des manuscrits de Gilgit (HINÜBER 1980 et 1981). Ils témoignent
d'une interpénétration entre l'aristocratie locale de Gilgit et
l'aristocratie centrasiatique.
2.9.4 La toponymie locale (Hanesär, Hatun) ne nous apprend rien.
Elle ne semble pas d'origine indienne. Revâwimc-mâ/a- paraît
pouvoir s'expliquer par le sanskrit. Ce serait un nom savant ("la
guirlande de Re-varman-") comme Afakara-vâ/am-, mais la pré-
sence d'une fissure rend incertaine la lecture des deux premières
syllabes et le vocalisme o est inexplicable. (H)Eâ^ataraAf est trop
douteux pour donner matière à spéculation.

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