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Jettmar, Karl [Editor]; Forschungsstelle Felsbilder und Inschriften am Karakorum Highway <Heidelberg> [Editor]
Antiquities of Northern Pakistan: reports and studies (Band 2): / ed. by Karl Jettmar in collab. with Ditte König and Martin Bemmann — Mainz, 1993

DOI Page / Citation link: 
https://doi.org/10.11588/diglit.36958#0042
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3. Las ca/op/zonx aüs zrza/?a,sca7.s' zYe Cz'/gzZ
3.1 Les colophons des manuscrits de Gilgit (HINÜBER 1980) sont
faits de formules stéréotypées donnant le titre et le nom du dona-
teur, puis les titres et noms des personnes que celui-ci associe à
son don, c'est-à-dire à qui il attribue une partie des mérites résul-
tant de ce don. La phrase finale est un voeu en faveur de tous les
êtres.
Les formules sont construites de la façon suivante. Le colophon
commence par zfgya^/zarz?zo ou zYeyaJ/zazimo ou zfeva&f/zarzfz-
zna ^a??z /zk/zapzYazn, "ceci est le don pieux" ou "la copie de ce don
pieux a été commandée par". Suivent les titres et le nom du dona-
teur principal, assemblés en un syntagme non décliné ou dont le
dernier terme, seul, est décliné (génitif ou instrumental, parfois
nominatif). Le titre est en général sanskrit; le nom propre, très
souvent, n'est pas indien (japra, § 2.9.3). Le nom des personnes
associées au don est introduit par l'expression tazVzâ jâzzf/zazn ou
^âzrf/zaza suivie d'un syntagme dont le dernier terme est en général
au génitif ou à l'instrumental. Les noms des personnes associées
au mérite résultant du don souvent n'ont rien d'indien. Certains
sont d'origine iranienne ou turque; beaucoup se terminent par un
suffixe caractéristique en -aa-/-ota- (HINÜBER 1980: 72, s.v.
ak/za/otz'ezza).
La formule finale est une formule mahayanique (SCHOPEN 1979:
4-8) exprimant le souhait du donateur que le mérite résultant du
don bénéficie à tous les êtres, ou leur permette à tous d'atteindre
la bozf/zz.
On trouvera dans HINÜBER 1980 le texte commenté de ces colo-
phons. Citons-en deux exemples: zYeyaJ/zazvaa zna/zâzfâaapaZv zacta-
/agornzkvz'aa tat/za .sâaüzazzz ayjatz'ArayazaoavzYtaya taz/zâ .OrzY/zaza
zaaktawa/zayya (HINÜBER 1980: 60, III); (YewaY/zaaao ^aza 6a/o-
üza/zeaa .Orphan? 6/zäzyä jz/aal'ezza .szlzü/zazzz zaâZa/zzYz*aa /zaz*azaaa'a,s-
katraa... (zYY.: 63, VI). La formule finale est de type ya^ aYra
yaayaza ZazY 6/zavata jazrajatväaäza (zYY.: 70) ou yaJ aZaa yzaayaza
ZazY 6/zafraZa ^azra^a)zvaaâza azzaZZara/zzâzzaray^aye .sta (z'<7.: 54).
3.2 Les manuscrits de Gilgit se répartissent en deux groupes. Le
premier groupe est écrit en bràhmï ronde, dite "calligraphie ornate
script", le second est écrit en proto-sâradâ, beaucoup plus angu-

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