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https://doi.org/10.11588/diglit.37090#0116
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rence fort diverse. La premiere categorie est celle des stüpas dont on reconnait sans peine les composan-
tes: bases quadrangulaires, anda semi-circulaire, harmikä, parasols et banderoles. La seconde categorie
est celle des stüpas de forme tres elancee, dont Yanda est reduit ä un petit demi-cercle sommital d’oü
depasse parfois la pointe d’un mät portant une ou des banderoles de forme tres sommaire (par exemple,
Hodar 19:7; 24:32; 47:17 etc.).
Aucun des stüpas de la premiere categorie ne trouve son parallele exact ä Shatial. II y a bien ä Hodar
quelques formes que l’on ne s’etonnerait pas de trouver ä Shatial, mais elles sont relativement rares, si
rares qu’on peut en donner la liste. Ce sont parfois des stüpas de forme simple (bases quadrangulaires et
anda de taille relativement grande) comme Hodar 26:73 (comparer Shatial 146:1) et 82:1 (comparer Sha-
tial 178:1), 1’incomplet 86:5 (comparer Shatial 147:1 et 156:11, mais aussi le plus elabore Hodar 111:1).
On peut ajouter ä cette liste le tres grassier Hodar 24:42 (comparer Shatial 116:6). II est impossible
d’assigner une date ä ces gravures qui representent des stüpas de forme si classique qu’on en bätit encore
de nos jours sur ce modele. Tout au plus peut-on dire que l’inscription qui l’accompagne permet de dater
26:73 des IV'me-VPme siecles de n.e.
II y a aussi des stüpas de forme plus elaboree, caracterises, entre autres, par le dessin precis et minutieux
des parasols et de l’echafaudage qui les soutient. Ce sont Hodar 24:15, le relativement sommaire Hodar
26:74, Hodar 110:1 et 111:1. On pourrait ajouter quelques numeros ä cet inventaire, par exemple les stü-
pas 32:1 et 32:5 qu’on ne s’etonnerait pas de voir ä Shatial, mais qui n’y ont pas de parallele, meme
approchant. De toute fagon l’inventaire des formes et decors que Fon retrouve ä la fois ä Hodar et Sha-
tial est fort restreint. Cette impression se renforce lorsqu’on remarque qu’on ne trouve ä Hodar aucune
figuration d’escalier, aucun stüpa ä colonnes, aucun stüpa de plan cruciforme, aucun stüpa de type tibetain
non plus. Par contre certains decors de Hodar ne se retrouvent que rarement ä Shatial. II en est ainsi de
la representation simplifiee des parasols par un triangle, qui ä Shatial est comme une exception (31:114;
36:126; 39:111; 140:14; 169:1 et 3) alors que ce procede est tres repandu ä Hodar. II en est surtout ainsi
du decor en zigzags. Ce decor existe parfois ä Shatial, mais il n’y couvre jamais l’ensemble du stüpa: il y
represente toujours une rambarde faite de croisillons (36:124; 168:2) ou le decor d’une base quadrangu-
laire (116:1; 140:11; 164:3; 169:3; 195:1-3). A Shatial, le decor de croisillons ou de zigzags n’est pas un
procede mecanique: c’est la representation parfois maladroite, mais exacte, d’un decor dont le rapport
avec la structure du bätiment represente est encore compris. Les personnes qui ä Shatial ont grave ce ty-
pe d’ornement savaient ä quoi il correspondait et oü il devait structurellement se trouver. A Hodar, le
procede est beaucoup plus frequent, et surtout il est mecanique. Le decor en zigzags ou en croisillons
couvre Fensemble du stüpa y compris Yanda et la harmikä; il ne marque pas un element particulier de la
structure; il n’a avec celle-ci aucun rapport structurel. En d’autres termes, il est grave par des personnes
qui n’en comprennent plus ni la nature ni la fonction.
Cette remarque ne s’applique pas seulement au decor en zigzags; eile vaut pour Fensemble de la structu-
re. Lun des types de stüpa les plus acheves qu’on puisse trouver ä Hodar est celui represente en 4:2,
4:10, 5:2, 7:7. A premiere vue, il s’agit d’un stüpa d’un type bien connu et presque partout bien represen-
te: 5 ä 6 bases de plan quadrangulaire; un anda hemispherique, une harmikä, 3 ou 4 parasols enfiles au-
tour d’un mät couronne d’un ornement circulaire ou tridente, une ou deux banderoles. Mais harmikä et
Supports de parasols sont meles de teile fagon qu’on ne distingue plus la forme de la hannikä; les para-
sols sont representes par des traits en arete de poisson, alors qu’ils devraient etre horizontaux; Yanda est
raye de traits qui n’ont aucune valeur decorative ni fonctionnelle et dont l’origine doit etre cherchee dans
une representation mal comprise des Supports de parasols (voir 4:2 et 5:2). Ces stüpas dont on reconnait
encore les divers elements sont contemporains d’autres stüpas qui montrent le meme decor en zigzags,
rence fort diverse. La premiere categorie est celle des stüpas dont on reconnait sans peine les composan-
tes: bases quadrangulaires, anda semi-circulaire, harmikä, parasols et banderoles. La seconde categorie
est celle des stüpas de forme tres elancee, dont Yanda est reduit ä un petit demi-cercle sommital d’oü
depasse parfois la pointe d’un mät portant une ou des banderoles de forme tres sommaire (par exemple,
Hodar 19:7; 24:32; 47:17 etc.).
Aucun des stüpas de la premiere categorie ne trouve son parallele exact ä Shatial. II y a bien ä Hodar
quelques formes que l’on ne s’etonnerait pas de trouver ä Shatial, mais elles sont relativement rares, si
rares qu’on peut en donner la liste. Ce sont parfois des stüpas de forme simple (bases quadrangulaires et
anda de taille relativement grande) comme Hodar 26:73 (comparer Shatial 146:1) et 82:1 (comparer Sha-
tial 178:1), 1’incomplet 86:5 (comparer Shatial 147:1 et 156:11, mais aussi le plus elabore Hodar 111:1).
On peut ajouter ä cette liste le tres grassier Hodar 24:42 (comparer Shatial 116:6). II est impossible
d’assigner une date ä ces gravures qui representent des stüpas de forme si classique qu’on en bätit encore
de nos jours sur ce modele. Tout au plus peut-on dire que l’inscription qui l’accompagne permet de dater
26:73 des IV'me-VPme siecles de n.e.
II y a aussi des stüpas de forme plus elaboree, caracterises, entre autres, par le dessin precis et minutieux
des parasols et de l’echafaudage qui les soutient. Ce sont Hodar 24:15, le relativement sommaire Hodar
26:74, Hodar 110:1 et 111:1. On pourrait ajouter quelques numeros ä cet inventaire, par exemple les stü-
pas 32:1 et 32:5 qu’on ne s’etonnerait pas de voir ä Shatial, mais qui n’y ont pas de parallele, meme
approchant. De toute fagon l’inventaire des formes et decors que Fon retrouve ä la fois ä Hodar et Sha-
tial est fort restreint. Cette impression se renforce lorsqu’on remarque qu’on ne trouve ä Hodar aucune
figuration d’escalier, aucun stüpa ä colonnes, aucun stüpa de plan cruciforme, aucun stüpa de type tibetain
non plus. Par contre certains decors de Hodar ne se retrouvent que rarement ä Shatial. II en est ainsi de
la representation simplifiee des parasols par un triangle, qui ä Shatial est comme une exception (31:114;
36:126; 39:111; 140:14; 169:1 et 3) alors que ce procede est tres repandu ä Hodar. II en est surtout ainsi
du decor en zigzags. Ce decor existe parfois ä Shatial, mais il n’y couvre jamais l’ensemble du stüpa: il y
represente toujours une rambarde faite de croisillons (36:124; 168:2) ou le decor d’une base quadrangu-
laire (116:1; 140:11; 164:3; 169:3; 195:1-3). A Shatial, le decor de croisillons ou de zigzags n’est pas un
procede mecanique: c’est la representation parfois maladroite, mais exacte, d’un decor dont le rapport
avec la structure du bätiment represente est encore compris. Les personnes qui ä Shatial ont grave ce ty-
pe d’ornement savaient ä quoi il correspondait et oü il devait structurellement se trouver. A Hodar, le
procede est beaucoup plus frequent, et surtout il est mecanique. Le decor en zigzags ou en croisillons
couvre Fensemble du stüpa y compris Yanda et la harmikä; il ne marque pas un element particulier de la
structure; il n’a avec celle-ci aucun rapport structurel. En d’autres termes, il est grave par des personnes
qui n’en comprennent plus ni la nature ni la fonction.
Cette remarque ne s’applique pas seulement au decor en zigzags; eile vaut pour Fensemble de la structu-
re. Lun des types de stüpa les plus acheves qu’on puisse trouver ä Hodar est celui represente en 4:2,
4:10, 5:2, 7:7. A premiere vue, il s’agit d’un stüpa d’un type bien connu et presque partout bien represen-
te: 5 ä 6 bases de plan quadrangulaire; un anda hemispherique, une harmikä, 3 ou 4 parasols enfiles au-
tour d’un mät couronne d’un ornement circulaire ou tridente, une ou deux banderoles. Mais harmikä et
Supports de parasols sont meles de teile fagon qu’on ne distingue plus la forme de la hannikä; les para-
sols sont representes par des traits en arete de poisson, alors qu’ils devraient etre horizontaux; Yanda est
raye de traits qui n’ont aucune valeur decorative ni fonctionnelle et dont l’origine doit etre cherchee dans
une representation mal comprise des Supports de parasols (voir 4:2 et 5:2). Ces stüpas dont on reconnait
encore les divers elements sont contemporains d’autres stüpas qui montrent le meme decor en zigzags,