J. H. Lamberts und A. G. Kaestners Briefe.
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quiroule sur les liaisons ä etablir entre la physique et l’economie
vient de paroitre et merite toute l’attention tant pour les tableaux qui
s’y trouvent, que pour la Methode et la logique qui y est observee et
enseignee et enfin pour le projet, que l’auteur propose, et qui consiste
en ce que dorenavant les bonnes paroisses de province ne soient conferees
qu’ä des sujets, qui ont subi l’examen physique et Mathematique comme
jusqu’apresent ils ont du subir l’examen theologique. Ce projet est
d’une extreme consequence et il importe qu’on y insiste.
La piece sur le pilotage, qui a ete couronnee, fait un chef d’oeuvre.
On voit que l’auteur invente des niachines tres simples et tres bonnes,
autant qu’on veut, avec une facilite surprenante. Aussi lui ai-je pro-
pose encore 5 especes de niachines pour le pilotage, ce qui avec le 7,
qu’il a deja envoie, formera un Systeme assez complet.
J’espere egalement, quoique sans rien savoir d'avance que la que-
stion des transplantations sera egalement bien resolue, et je l’espere
parce que la question et concue ensorte, quel doit naturellement inciter
des personnes qui sans cela ne se donneroient point la peine d’entrer
dans quelques recherches. Je suis fache que les ecrits de Mr. Mayer
ne se retrouvent plus, ou que du moins ils ne sont pas tous mis au net.
Je ne savois de sa theorie de l’aiman, que ce qui se trouvoit annonce
dans vos gazettes Litteraires. Deux jeunes savans de Tubingue je crois
Mrs. Hoffmann et Jäger, qui ont passe par ici, m’ont parle d’une
experience, que Mr. Mayer a mise pour base, et que Vous leurs aviez
fait voir. Mais ils ne se rappelloient autre chose si ce n’est, qu’en
presentant l’aiman ä une boussole d’une certaine facon, il se trouvoit
un certain angle qui etoit toujours constant. J’avoue que je n’ai rien
compris dans cette description tant eile etoit indecise et incomplette.
Je leur Hs meine voir rnais experiences, telles que je les ai decrites dans
nos memoires, mais ils n’y trouvoient rien d’analogue.
Dans un autre memoire, qui est sous presse, je fais encore usage
de ce que Mr. May er a trouve sur le melange des couleurs. C’est ä l'occa-
sion d’une chambre obscure, qui fait absolument heftet d’un miroire,
ence qu’on y voit les images des objets autant derriere le fond blanc
que les objets sont eloignes de devant.
Vous trouverez, Monsieur, dans le Volume des memoires, qui
vient de paroitre, une theorie des porte-voix et des porte-lumiere qui
fait voir clair en tout cela, et qui fait une partie assez considerable de
l’Acoustique. Cette infinite de reflexions du son dans le porte-voix, qui
efirayed’abord, n’a rien d’embarassant. La theorie en devient tres simple,
eile m’a conduit meine ä calculer le renforcement du son, et ä determiner
les dimensions des porte-voix pour un renforcement quelconque clonne.
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quiroule sur les liaisons ä etablir entre la physique et l’economie
vient de paroitre et merite toute l’attention tant pour les tableaux qui
s’y trouvent, que pour la Methode et la logique qui y est observee et
enseignee et enfin pour le projet, que l’auteur propose, et qui consiste
en ce que dorenavant les bonnes paroisses de province ne soient conferees
qu’ä des sujets, qui ont subi l’examen physique et Mathematique comme
jusqu’apresent ils ont du subir l’examen theologique. Ce projet est
d’une extreme consequence et il importe qu’on y insiste.
La piece sur le pilotage, qui a ete couronnee, fait un chef d’oeuvre.
On voit que l’auteur invente des niachines tres simples et tres bonnes,
autant qu’on veut, avec une facilite surprenante. Aussi lui ai-je pro-
pose encore 5 especes de niachines pour le pilotage, ce qui avec le 7,
qu’il a deja envoie, formera un Systeme assez complet.
J’espere egalement, quoique sans rien savoir d'avance que la que-
stion des transplantations sera egalement bien resolue, et je l’espere
parce que la question et concue ensorte, quel doit naturellement inciter
des personnes qui sans cela ne se donneroient point la peine d’entrer
dans quelques recherches. Je suis fache que les ecrits de Mr. Mayer
ne se retrouvent plus, ou que du moins ils ne sont pas tous mis au net.
Je ne savois de sa theorie de l’aiman, que ce qui se trouvoit annonce
dans vos gazettes Litteraires. Deux jeunes savans de Tubingue je crois
Mrs. Hoffmann et Jäger, qui ont passe par ici, m’ont parle d’une
experience, que Mr. Mayer a mise pour base, et que Vous leurs aviez
fait voir. Mais ils ne se rappelloient autre chose si ce n’est, qu’en
presentant l’aiman ä une boussole d’une certaine facon, il se trouvoit
un certain angle qui etoit toujours constant. J’avoue que je n’ai rien
compris dans cette description tant eile etoit indecise et incomplette.
Je leur Hs meine voir rnais experiences, telles que je les ai decrites dans
nos memoires, mais ils n’y trouvoient rien d’analogue.
Dans un autre memoire, qui est sous presse, je fais encore usage
de ce que Mr. May er a trouve sur le melange des couleurs. C’est ä l'occa-
sion d’une chambre obscure, qui fait absolument heftet d’un miroire,
ence qu’on y voit les images des objets autant derriere le fond blanc
que les objets sont eloignes de devant.
Vous trouverez, Monsieur, dans le Volume des memoires, qui
vient de paroitre, une theorie des porte-voix et des porte-lumiere qui
fait voir clair en tout cela, et qui fait une partie assez considerable de
l’Acoustique. Cette infinite de reflexions du son dans le porte-voix, qui
efirayed’abord, n’a rien d’embarassant. La theorie en devient tres simple,
eile m’a conduit meine ä calculer le renforcement du son, et ä determiner
les dimensions des porte-voix pour un renforcement quelconque clonne.