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Bopp, Karl; Lambert, Johann Heinrich; Kästner, Abraham Gotthelf; Heidelberger Akademie der Wissenschaften / Mathematisch-Naturwissenschaftliche Klasse [VerfasserIn] [Editor]
Sitzungsberichte der Heidelberger Akademie der Wissenschaften, Mathematisch-Naturwissenschaftliche Klasse (1928, 18. Abhandlung): J. H. Lamberts und A. G. Kaestners Briefe: aus den Gothaer Manuskripten herausgegeben — Berlin, 1928

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https://doi.org/10.11588/diglit.43560#0023
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J. H. Lamberts und A. G. Kaestners Briefe.

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assez peu sur la. nature et meine sur la loi cle la force de l’aimant. II
faut aussi considerer que la direction naturelle de l’aiguille aimantee entre
dans cette experience et que sa Situation depend de la composition
du magnetisme de la terre avec celui de l’aimant artificiel. M. Mayer
imaginoit un aimant de cette figure place en quelque endroit qu’il as-
signoit, dans la terre, et il se felicitoit beaucoup d’en pouvoir deduire
les declinaisons observees et meme les inclinaisons telles qu’on les a
observees. S’il avoit eu sous les mains des aimants en fer ä cheval, il
auroit donne cette forme ä son aimant terrestre. Il me semble qu’on
perd son tems ä former une theorie sur les observations encore trop
imparfaites que nous avons jusqu’ici. Ce que le P. Hell avoit observe
au sujet de l’aimant pourvu qu’il ne s’y soit pas trompe rendra je crois
cette theorie encore plus difficile.
La theorie de M. Mayer sur le melange de couleurs, est tres in-
genieu.se, mais eile ne regarde pas proprement les couleurs, eile se restreint
aux matieres coloriees; eile ne determine pas ce qui nait ex mixtura
colorum mais ce qui est produit per mixturam pigmentorum.
Mr. M. qui se faisoit hommage de n’etre pas Metaphysicien, ne regardoit
pas de si pres ä ces difficultes. Il croyoit meme pouvoir montrer que
Newton avoit tout sans s’apercevoir qu’il prend le mot des cou-
leurs dans un sens tout autre que Newton.
C’est de la meme maniere que dans sa dissertation de visus
acie dans nos commentaires, iln’a pas asses distingue l’evanouissement
d’un objet ä cause de la petitesse de l’angle visuel, et l’indistinction ä
cause de la vue trop courte.
J’ai l’honneur d’etre avec la consideration la plus sincere

Göttingue
ce 26. du Juill.
1770.

Monsieur
V ötre
tres hurnble et tres obeissant
Serviteur
Kaestner.

Lambert an Kaestner.

XIV.
Monsieur

30. 7br. 1770.

Je devois Vous remercier plutot de la belle Dissertation de Monsieur
Seybert, mais je croiois pouvoir attendre quelque occasion, et nomme-
ment celle de la foire de Leipzig, qui va commencer. Cette piece m’a
fait d’autant plus de plaisir que je n’avois gueres d’esperance de me la
procurer autrement que par hazard. Aussi ne manquerai-je pas de Vous
en tenir compte dans les Occasions, qui pourront se presenter.
 
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