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https://doi.org/10.11588/diglit.43560#0033
J. H. Lamberts und A. G. Kaestners Briefe.
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Du reste il faut convenir que les langues nous attachent trop aux
idees complexes et confuses, que les paroles dessignent, quoique dans
le fond nous ne les employons que parce que nous n’en avons pas de
mieux choisies. II n’y a qu’ä voir p. e. ce que c’etoit que la physique
avant qu’on ait connu les loix du mouvement et avant qu’on y ait appli-
que le Calcul. Alors le mouvement circulaire paroißoit aussi naturel
que le mouvement rectiligne e. c. t.
Le P. Hell avoit promis dans le Prospectus de son Expedition
litteraire de faire voir, comment on peut calculer la hauteur du Baro-
metre pour un jour quelconque donne. Ses Correspondents l’ont prie
de leur en dire quelque chose. On me niarque qu’il s’excuse et declare
qu’il n’en publiera rien tant parceque des raisons politiques l’en em-
pechent que parce que quelqu’un qu’il doit respecter ne le veut pas.
Cela me fait croire qu’il s’est trompe qu’il ne veut pas retracter sa pro-
messe außi solenellement qu’il l'a faite et que pour en etre dispense
il a prie son CI. Superieur de lui defendre d’en dire quoique ce soit.
J’ai l’honneur de e. c. t.
20. Oct. 1772.
P. S. Mr. T empelhoff Capt. LieutC d’artillerie vient de traduire
en allemand mes Routes de la Lumiere publiees ä la Haye en 1758.
Peut etre que le libraire Vous en fera tenir aussi un exemplaire. Mais
je ne le sais pas n’ayant eu aucune part ä cette Traduction.
XX.
Kaestner an Lambert.
Monsieur
C’est sans doute ä Votre assuduite infatigable que nous devons
la plus grande partie de l’arrangement que l’Acad. Royale a pris pour
la publication des Ephemerides. Je ne sais pas si Mr. Hell en sera
tout ä fait content, mais il s’en doit prendre ä sa lenteur, ou au moins
ä celle de son libraire. D’ailleurs on n’est pas accoutume ä Berlin de se
regier sur Vienne. Vous recevres avec cette lettre le second volume
de mes dissertations astronomiques.
J’ai l’honneur d’etre avec infiniment d’estime
Monsieur
a Gottingue Votre tres humble et tres obeissant serviteur
ce 20 d’Avril Kaestner.
1774.
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Du reste il faut convenir que les langues nous attachent trop aux
idees complexes et confuses, que les paroles dessignent, quoique dans
le fond nous ne les employons que parce que nous n’en avons pas de
mieux choisies. II n’y a qu’ä voir p. e. ce que c’etoit que la physique
avant qu’on ait connu les loix du mouvement et avant qu’on y ait appli-
que le Calcul. Alors le mouvement circulaire paroißoit aussi naturel
que le mouvement rectiligne e. c. t.
Le P. Hell avoit promis dans le Prospectus de son Expedition
litteraire de faire voir, comment on peut calculer la hauteur du Baro-
metre pour un jour quelconque donne. Ses Correspondents l’ont prie
de leur en dire quelque chose. On me niarque qu’il s’excuse et declare
qu’il n’en publiera rien tant parceque des raisons politiques l’en em-
pechent que parce que quelqu’un qu’il doit respecter ne le veut pas.
Cela me fait croire qu’il s’est trompe qu’il ne veut pas retracter sa pro-
messe außi solenellement qu’il l'a faite et que pour en etre dispense
il a prie son CI. Superieur de lui defendre d’en dire quoique ce soit.
J’ai l’honneur de e. c. t.
20. Oct. 1772.
P. S. Mr. T empelhoff Capt. LieutC d’artillerie vient de traduire
en allemand mes Routes de la Lumiere publiees ä la Haye en 1758.
Peut etre que le libraire Vous en fera tenir aussi un exemplaire. Mais
je ne le sais pas n’ayant eu aucune part ä cette Traduction.
XX.
Kaestner an Lambert.
Monsieur
C’est sans doute ä Votre assuduite infatigable que nous devons
la plus grande partie de l’arrangement que l’Acad. Royale a pris pour
la publication des Ephemerides. Je ne sais pas si Mr. Hell en sera
tout ä fait content, mais il s’en doit prendre ä sa lenteur, ou au moins
ä celle de son libraire. D’ailleurs on n’est pas accoutume ä Berlin de se
regier sur Vienne. Vous recevres avec cette lettre le second volume
de mes dissertations astronomiques.
J’ai l’honneur d’etre avec infiniment d’estime
Monsieur
a Gottingue Votre tres humble et tres obeissant serviteur
ce 20 d’Avril Kaestner.
1774.
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