Beiträge zur Geschichte der Herzöge von Burgund. III. 19
Item que tous ceulx qui ont este esloignez depuis le dit traictie
de Pontoise des hostels du roy, de la reyne et de mon dit seigneur
de Guienne et aussi de Paris et des autres bonnes villes de ce
royaume et qui s’en sont absentes de leur voulente ou par sous-
pe§on, demourront hors du royaume jusques ä deux ans en ce la
grace du roy reservee et sauvee.
Itena pour tousiours demourer ses subgies du roy en bonne
paix et obvier aux inconvenients qui ä cause des officiers de ce
royaume se pourroient ensuivre que tous les offices donnes depuis
le dit traictie et paix de Pontoise demourront en la disposition et
voulente du roy, sans ce que ceulx qui par avant et durant le dit
traictie et paix y estoient y puissent ne doivent par justice ne
autrement faire poursuite ne pretendre aucun droit.
Item quant ä tous prisonniers l’en fera faire raison et justice.
Sur quoy monseigneur de Brabant respondit en personne que
quant ä ce que l’en avoit parle de la charge de l’onneur de mon-
seigneur son frere, il ne les autres de sa compaignie n’estoient pas
venus chargies de y respondre, mais mon dit seigneur son frere en
responderoit en temps et en lieu, si que le roy et monseigneur de
Guienne en seroient contents et que son honneur y seroit bien
garde.
Et quant ä l’abolition generale que il, ma dame de Haynnau
et ceulx de leur compaignie avoient tousjours supplie et encores
supplioient, il luy sembloit que on y avait fait estrange response
et s’il plaisait au roy et ä mon dit seigneur de Guyenne de y con-
descendre dont ils le supplioient tres humblement, ils feroient
grant honneur ä luy, ä ma dame et aux autres de la compaignie;
et se il n’estoit son plaisir, ils n’avoient gueres plus ä faire par
deca pour ceste cause.
Item et par les gens de ma ditte dame fut dit par la bouche
du sire de La Hameide que sur le rapport que l’en avoit fait ä
monseigneur cle Bourgongne d’avoir obtenu la ditte abolition, mon-
dit seigneur de Bourgongne avoit jure la paix en luy suppliant de
rechief que icelle luy pleust octroyer.
Item et par les depputes des Trois Estats fu dit par la bouche
du doyen de Liege apres remonstrance faite que ceulx du pays de
Flandres recongnoissent le roy pour leur souverain et monseigneur
pour leur naturel seigneur et que pour le bien du roy et du royaume
et aussy le desplaisir qu’ils avoient que monseigneur n’estoit pas en
sa grace comme lui mesmes et eulx eussent bien voulu pour eulx
Item que tous ceulx qui ont este esloignez depuis le dit traictie
de Pontoise des hostels du roy, de la reyne et de mon dit seigneur
de Guienne et aussi de Paris et des autres bonnes villes de ce
royaume et qui s’en sont absentes de leur voulente ou par sous-
pe§on, demourront hors du royaume jusques ä deux ans en ce la
grace du roy reservee et sauvee.
Itena pour tousiours demourer ses subgies du roy en bonne
paix et obvier aux inconvenients qui ä cause des officiers de ce
royaume se pourroient ensuivre que tous les offices donnes depuis
le dit traictie et paix de Pontoise demourront en la disposition et
voulente du roy, sans ce que ceulx qui par avant et durant le dit
traictie et paix y estoient y puissent ne doivent par justice ne
autrement faire poursuite ne pretendre aucun droit.
Item quant ä tous prisonniers l’en fera faire raison et justice.
Sur quoy monseigneur de Brabant respondit en personne que
quant ä ce que l’en avoit parle de la charge de l’onneur de mon-
seigneur son frere, il ne les autres de sa compaignie n’estoient pas
venus chargies de y respondre, mais mon dit seigneur son frere en
responderoit en temps et en lieu, si que le roy et monseigneur de
Guienne en seroient contents et que son honneur y seroit bien
garde.
Et quant ä l’abolition generale que il, ma dame de Haynnau
et ceulx de leur compaignie avoient tousjours supplie et encores
supplioient, il luy sembloit que on y avait fait estrange response
et s’il plaisait au roy et ä mon dit seigneur de Guyenne de y con-
descendre dont ils le supplioient tres humblement, ils feroient
grant honneur ä luy, ä ma dame et aux autres de la compaignie;
et se il n’estoit son plaisir, ils n’avoient gueres plus ä faire par
deca pour ceste cause.
Item et par les gens de ma ditte dame fut dit par la bouche
du sire de La Hameide que sur le rapport que l’en avoit fait ä
monseigneur cle Bourgongne d’avoir obtenu la ditte abolition, mon-
dit seigneur de Bourgongne avoit jure la paix en luy suppliant de
rechief que icelle luy pleust octroyer.
Item et par les depputes des Trois Estats fu dit par la bouche
du doyen de Liege apres remonstrance faite que ceulx du pays de
Flandres recongnoissent le roy pour leur souverain et monseigneur
pour leur naturel seigneur et que pour le bien du roy et du royaume
et aussy le desplaisir qu’ils avoient que monseigneur n’estoit pas en
sa grace comme lui mesmes et eulx eussent bien voulu pour eulx