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Heidelberger Akademie der Wissenschaften / Philosophisch-Historische Klasse [Hrsg.]
Sitzungsberichte der Heidelberger Akademie der Wissenschaften, Philosophisch-Historische Klasse (1913, 2. Abhandlung): Beiträge zur Geschichte der Herzöge von Burgund: III. Zum Frieden von Arras (1414 - 1415) — Heidelberg, 1913

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https://doi.org/10.11588/diglit.33043#0030
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30

Otto Cartellieri:

VIII.

[1415 März ?] — Herzog Anton, Gräfin Margarethe, die Ge-
sandten Herzog Johanns und der Drei Stände von Flandern gehen
in hetreff des Friedensvertrages eine Erklärung ab.

Nous Anthoine etc., Marguerite etc., les gens de monseigneur
le duc de Bourgoingne et les deputez de par les Trois
Estaz du pays de Flanders qui nagaires avons este devers le roy
nostre seigneur pour raccomplissement et perfection des choses
que paravant avoient este traitiees et accordees devant la ville
d’Arras, certiffions ä tous presens et avenir que, comme sur l’in-
dignacion que le roy avoit conceue ä l’encontre de nostre dit frere
et seigneur, il ait pleu au roy, nostre dit seigneur, ordonner paix
ferme en son royaume et entre ses subges, si comme par ses lettres
sur ce faictes donnees ou mois de fevrier derrain passe ,peut apparoir.
Et jä soit que pour ohvier aux grans maulx, dommages et incon-
veniens qui pour cause des debaz, guerres et dissencions estoient
apparens d’avenir au roy nostre dit seigneur, ä monseigneur le
duc de Guienne, son fils ainsne, et generalment ä tout ce royaulme,
tant par le moyen de l’aliance que l’on vouloit faire aux Englois
leurs anciens ennemis comme aucunement en plusieurs et diverses
manieres, et aussi ä la tres instante requisicion faicte par mondit
seigneur de Guienne par plusieurs fois ä nous duc de Brabant,
par ce qu’il nous disoit expressement, se ladicte paix n’eust ainsi
este faicte que le roy et monseigneur de Guienne, noz seigneurs
dessusdiz, estoient en voye de destruction, nous ayons accorde
ladicte paix assez ä la charge de nostre dit frere et seigneur, en
protestant de faire poursieute et supplication que les excepcions
faictes de l’abolicion generale, dont mencion est faicte esdictes
lettres de la paix, feussent ostees ou aucunement moderees. Toutes
voies ce n’eust este pour lesdictes consideracions et autres ayans
regart au bien dudit royaume, nous n’eussions aucunement volu
accorder ne accepter ladicte paix en la fourme et maniere qu’elle
est contenue es lettres dessusdictes. Et est bien nostre entencion,
selon ladicte protestacion, de continuer nostre dicte poursieute,
affin que par la bonne grace du roy et de monseigneur de Guienne,
nozdiz seigneurs, lesdictes excepcions soient ostees ou tellement
moderees que nostre dit frere et seigneur n’en demeure plus ainsi
chargie et que ce que fait avons pour le bien de nozdis seigneur
le roy et monseigneur de Guienne et- dudit royaulme et obvier
aux maulx, dommages et inconveniens que autrement s’en eussent
 
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