Emil Winkler:
14
Ils (die Griechen) ont sur V eschafaud, par feintes presentee
La vie des humains de deux sortes chantee,
Imitant des grands roys la triste affection
Et de peuples menus la commune action.
La plainte des seigneurs fut dite Tragödie,
V. action du commun fut dite Comedie:
Uargument du Comique est de toutes saisons,
Mais celuy de Tragique est du peu de maisons . 9.
Nicht viel anders die bekannte Lehre Scaligers: ,,Tragoedia
sicut et comoedia in exemplis vitae humanae confirmata, tribus ab
illa differt: personarum conditio ne, fortunarum negotiorumque quali-
tate, exitu. In illa, e pagis sumpti Chremetes, Daei, Thaides loco
humili; initia turbatiuscula; fines laeti; sermo de medio sumptus . . .
(Die Komödie ist ein) poema dramaticum, negotiosum, exitu laetum,
stylo populari . . .1 2“
Am deutlichsten aber sind die Worte Jacques Grevins selbst
(1561). Grevin lehnt die mittelalterlichen Gattungen verächtlich
ab (im Prolog zu seiner Tresoriere) und sieht vor seinen Augen trotz
aller gelehrten Nachahmung der Antike etwas wie ein realistisches
modern-bürgerliches Spiel: «Da comedie represente les moeurs des
hommes dans une condition privee . . . et par lequel on peut apprendre
ce qui est utile pour la eie, et au contraire cognoistre ce que Von doit
fuir, enseignez par le bonheur ou malheur d’autruy . . .3»«.... il rCest
pas icy (in dem Stücke La Tresoriere) question de farder la langue
dlun mercadant, d’un serviteur ou d’une chambriere, et moins orner
le langage du vulgaire, lequel a. plustost dict un mot que pense. Seule-
ment le comique (!) se propose de representer la verite et ndivete de sa
langue,, comme les moeurs, les conditions et les estats de ceux qu’il met
en jeu, sans toutesfois faire tort ä sa purete, laquelle est plustost entre
le vulgaire (je dy si Von change quelques mots qui representent leur
terroir) qu'entre ces courtisans, qui pensent avoir faict un beau coup
quand ils ont arrache la peau de quelque mot latin . . .4“.
Ganz ebenso vertritt Pierre Larive y in der Vorrede zu seinen
Werken von 1579 die Ansicht, que la Comedie, vray mirouer de noz
1 Warner Forest Patterson, a. a. O., S. 603.
2 Vgl. z. B. Warner Forest Patterson, a. a. O., S. 628, 632.
3 Vorrede zur Tragödie La mort cle Cesar; s. Warner Forest Patter-
son, a. a. O., S. 697.
4 Prejace au lecteur zur Komödie La Tresoriere; s. Warner Forest
Patterson, a. a. O., S. 698.
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Ils (die Griechen) ont sur V eschafaud, par feintes presentee
La vie des humains de deux sortes chantee,
Imitant des grands roys la triste affection
Et de peuples menus la commune action.
La plainte des seigneurs fut dite Tragödie,
V. action du commun fut dite Comedie:
Uargument du Comique est de toutes saisons,
Mais celuy de Tragique est du peu de maisons . 9.
Nicht viel anders die bekannte Lehre Scaligers: ,,Tragoedia
sicut et comoedia in exemplis vitae humanae confirmata, tribus ab
illa differt: personarum conditio ne, fortunarum negotiorumque quali-
tate, exitu. In illa, e pagis sumpti Chremetes, Daei, Thaides loco
humili; initia turbatiuscula; fines laeti; sermo de medio sumptus . . .
(Die Komödie ist ein) poema dramaticum, negotiosum, exitu laetum,
stylo populari . . .1 2“
Am deutlichsten aber sind die Worte Jacques Grevins selbst
(1561). Grevin lehnt die mittelalterlichen Gattungen verächtlich
ab (im Prolog zu seiner Tresoriere) und sieht vor seinen Augen trotz
aller gelehrten Nachahmung der Antike etwas wie ein realistisches
modern-bürgerliches Spiel: «Da comedie represente les moeurs des
hommes dans une condition privee . . . et par lequel on peut apprendre
ce qui est utile pour la eie, et au contraire cognoistre ce que Von doit
fuir, enseignez par le bonheur ou malheur d’autruy . . .3»«.... il rCest
pas icy (in dem Stücke La Tresoriere) question de farder la langue
dlun mercadant, d’un serviteur ou d’une chambriere, et moins orner
le langage du vulgaire, lequel a. plustost dict un mot que pense. Seule-
ment le comique (!) se propose de representer la verite et ndivete de sa
langue,, comme les moeurs, les conditions et les estats de ceux qu’il met
en jeu, sans toutesfois faire tort ä sa purete, laquelle est plustost entre
le vulgaire (je dy si Von change quelques mots qui representent leur
terroir) qu'entre ces courtisans, qui pensent avoir faict un beau coup
quand ils ont arrache la peau de quelque mot latin . . .4“.
Ganz ebenso vertritt Pierre Larive y in der Vorrede zu seinen
Werken von 1579 die Ansicht, que la Comedie, vray mirouer de noz
1 Warner Forest Patterson, a. a. O., S. 603.
2 Vgl. z. B. Warner Forest Patterson, a. a. O., S. 628, 632.
3 Vorrede zur Tragödie La mort cle Cesar; s. Warner Forest Patter-
son, a. a. O., S. 697.
4 Prejace au lecteur zur Komödie La Tresoriere; s. Warner Forest
Patterson, a. a. O., S. 698.