Zur Geschichte des Begriffs „Comedie“ in Frankreich.
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chens, Verteidigung von dessen künstlerischer Würde im realistisch-
bürgerlichen, wahrheitsuchenden Spiel ist ein wesentlicher Gedanke
in Molieres „Kritik der Frauenschule“ (1663). Dem Dichter
Lysidas, dem Anwalt geschraubter Hochtrabenheit, tritt der Edel-
mann Dorante entgegen:
Lysidas: Ce riest pas ma coutume de rien blämer, et je suis
assez indulgent pour les ouvrages des autres. Mais enfin ....
on rriavouera que ces sortes de comedies (wie Molieres Frauen-
schule) ne sont pas proprement des comedies{\\), et qriil y a
une grande difference de toutes ces bagatelles ä la beaute des pieces
serieuses1 ....
Dorante: Vous croyez donc, monsieur Lysidas, que tout Vesprit
et toute la beaute sont dans les poemes serieux, et que les pieces
comiques sont des niaiseries qui ne meritent aucune louange?
Uranie: Ce riest pas mon Sentiment, pour moi. La tragedie,
sans doute, est quelque chose de beau quand eile est bien touchee;
mais la comedie a ses charmes, et je tiens que Vune riest pas
moins difficile ä faire que Vautre.
Dorante: Assurement, madame; et quand, pour la difficulte,
vous vous mettriez un peu plus du cöte de la comedie, peut-etre
que vous ne vous abuseriez pas. Car enfin, je trouve qriil est bien
plus aise de se guinder sur de grands sentiments, de braver en vers
la fortune, accuser les destins et dire des injures aux dieux, que
dAntrer comme il faut dans le ridicule des hommes et de rendre
agreablement sur le theätre les defauts de tout le monde. Lorsque
vous peignez des heros: vous faites ce que vous voulez. Ce sont
des portraits ä plaisir, oü Von ne cherche point de ressemblance;
et vous riavez qriä suivre les traits drine Imagination qui se donne
Vessor et qui souvent laisse le vrai pour attraper le merveüleux.
Mais lorsque vous peignez les hommes (hier wird der alte Ge-
danke sichtbar!), il faut peindre d’apres nature. On veut que
ces portraits ressemblent; et vous riavez rien fait, si vous riy
faites reconnaitre les gens de votre siecle. En un mot, dans les
pieces serieuses, il suffit, pour rietre point bläme, de dire des
1 Baudissin-Becker übersetzen: . . man wird mir zugestehen müssen,
daß dergleichen Lustspiele keine wahren höheren Theaterstücke sind und daß
zwischen allen diesen Kleinigkeiten und der Schönheit des ernsthaften Dramas
ein großer Unterschied besteht.“ (Molieres sämtliche Werke, übersetzt von
Wolf Grafen Baudissin, hrsg. von Ph. A. Becker, Bd. III, S. 172.) Hier
sind die beiden Bedeutungen des Wortes Comedie klar herausgestellt.
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chens, Verteidigung von dessen künstlerischer Würde im realistisch-
bürgerlichen, wahrheitsuchenden Spiel ist ein wesentlicher Gedanke
in Molieres „Kritik der Frauenschule“ (1663). Dem Dichter
Lysidas, dem Anwalt geschraubter Hochtrabenheit, tritt der Edel-
mann Dorante entgegen:
Lysidas: Ce riest pas ma coutume de rien blämer, et je suis
assez indulgent pour les ouvrages des autres. Mais enfin ....
on rriavouera que ces sortes de comedies (wie Molieres Frauen-
schule) ne sont pas proprement des comedies{\\), et qriil y a
une grande difference de toutes ces bagatelles ä la beaute des pieces
serieuses1 ....
Dorante: Vous croyez donc, monsieur Lysidas, que tout Vesprit
et toute la beaute sont dans les poemes serieux, et que les pieces
comiques sont des niaiseries qui ne meritent aucune louange?
Uranie: Ce riest pas mon Sentiment, pour moi. La tragedie,
sans doute, est quelque chose de beau quand eile est bien touchee;
mais la comedie a ses charmes, et je tiens que Vune riest pas
moins difficile ä faire que Vautre.
Dorante: Assurement, madame; et quand, pour la difficulte,
vous vous mettriez un peu plus du cöte de la comedie, peut-etre
que vous ne vous abuseriez pas. Car enfin, je trouve qriil est bien
plus aise de se guinder sur de grands sentiments, de braver en vers
la fortune, accuser les destins et dire des injures aux dieux, que
dAntrer comme il faut dans le ridicule des hommes et de rendre
agreablement sur le theätre les defauts de tout le monde. Lorsque
vous peignez des heros: vous faites ce que vous voulez. Ce sont
des portraits ä plaisir, oü Von ne cherche point de ressemblance;
et vous riavez qriä suivre les traits drine Imagination qui se donne
Vessor et qui souvent laisse le vrai pour attraper le merveüleux.
Mais lorsque vous peignez les hommes (hier wird der alte Ge-
danke sichtbar!), il faut peindre d’apres nature. On veut que
ces portraits ressemblent; et vous riavez rien fait, si vous riy
faites reconnaitre les gens de votre siecle. En un mot, dans les
pieces serieuses, il suffit, pour rietre point bläme, de dire des
1 Baudissin-Becker übersetzen: . . man wird mir zugestehen müssen,
daß dergleichen Lustspiele keine wahren höheren Theaterstücke sind und daß
zwischen allen diesen Kleinigkeiten und der Schönheit des ernsthaften Dramas
ein großer Unterschied besteht.“ (Molieres sämtliche Werke, übersetzt von
Wolf Grafen Baudissin, hrsg. von Ph. A. Becker, Bd. III, S. 172.) Hier
sind die beiden Bedeutungen des Wortes Comedie klar herausgestellt.