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Winkler, Emil; Heidelberger Akademie der Wissenschaften / Philosophisch-Historische Klasse [Hrsg.]
Sitzungsberichte der Heidelberger Akademie der Wissenschaften, Philosophisch-Historische Klasse (1937/38, 1. Abhandlung): Zur Geschichte des Begriffs "Comédie" in Frankreich — Heidelberg, 1937

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https://doi.org/10.11588/diglit.41993#0035
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Zur Geschichte des Begriffs „Comedie“ in Frankreich.

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bre du monde; et tout ce qui egayait les autres ridait. son front.
A tous les eclats de risee, il haussait les epaules, et regardait le
parterre en pitie; et quelquefois aussi, le regardant avec depit,
il lui disait tout haut: Ris donc, parterre, ris donc! Ce fut une
seconde comedie, que le chagrin de notre ami. . .
Im Stegreifstück von Versailles sagt es übrigens Moliere selbst:
Moliere: ... Et pensez-vous que ce soit une petite affaire que
d’exposer quelque chose de comique devant une assemblee comme
celle-ci? que cVentreprendre de faire rire des personnes qui nous
impriment le respect et ne rient que quand eiles veulent? Est.-il
auteur qui ne doive trembler lorsqiVil en vient d cette epreuve?
Ähnliches läßt sich aus der Vorrede zu Racines Plaideurs er-
schließen. Im Hintergründe des ganzen Kampfes aber stehen reli-
giöse Gedankengänge, die die Schicksale der französischen Komödie
zweifellos mitbestimmt haben. In der theaterfeindlichen Literatur
der Zeit werden diese Gedankengänge deutlich sichtbar. Conti z. B.
übersetzt in seinen Belegen den Presbyter Salvianus: Dieu,
dis-je, de qui nous ne lisons point qu’on Vait veu rire, il a pleure
pour nous, parceque les pleurs sont des temoignages d.un esprit touche,
et n1 2 a point voulu rire, d'autant que Rest ainsi que les meilleures
disciplines se corrompent. Aussi a-t-il dit par la bouche de Vevange-
liste: malheur sur vous qui riez, pource que vous pleurerez! Et au
contraire vous etes bien-heureux, vous qui pleurez maintenant, car vous
rirez quelque four! . . . Lorsque Von se refouit dans ses prosperitez,
Von ne songe pas ä ces paroles que Dieu prononce par la bouche du
prophete: Vous serez perdus pour vos peches, et les autels du ris et
de la rejouissance seront abattus . . A. Kein Wunder, daß dem Prinzen
von Conti auch das Wort des Lactantius Firmianus nicht entging:
LAn approuve les excez des comedies, lorsquAn en rit . A
Das Argument, daß das Lachen dem Worte Christi wider-
spreche, ist eines jener, von denen noch 30 Jahre später auch die
Theaterfeindlichkeit des eifernden Bischofs Bossuet lebt: La poste-
rite saura peut-etre la fin de ce poete-comedien {Moliere), qui, en
jouant son Malade imaginaire ou son Medecin par force, regut la
derniere atteinte de la maladie dont il mourut peu dVheures apres, et
passa des plaisanteries du theätre, parmi lesquelles il rendit presque
le dernier soupir, au tribunal de celui qui dit: Malheur ä vous qui
1 Conti, a. a. O., S. 69, 71.
2 Conti, a. a. O., in der Zusammenfassung S. 98.
 
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