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Bopp, Karl; Lambert, Johann Heinrich; Kästner, Abraham Gotthelf; Heidelberger Akademie der Wissenschaften / Mathematisch-Naturwissenschaftliche Klasse [VerfasserIn] [Editor]
Sitzungsberichte der Heidelberger Akademie der Wissenschaften, Mathematisch-Naturwissenschaftliche Klasse (1928, 18. Abhandlung): J. H. Lamberts und A. G. Kaestners Briefe: aus den Gothaer Manuskripten herausgegeben — Berlin, 1928

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https://doi.org/10.11588/diglit.43560#0020
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20

K. Bopp:

ne sais comment me la procurer, parce que les Dissertatio'ns academiques
ne font point un objet de nos Libraires. Si Vous pouriez, Monsieur
nie la faire avoir par quelque Occasion, je Vous en serois fort redevable^
et je rembourserois le niontant de teile faqon que Vous jugeriez apropos.
Le sixieme Tome de Vos Elernens de Mathematique de meine
que Votre Eloge de Leibniz m’ont ete bien remis, et je Vous prie,
Monsieur, d’agreer mes remercimens, pour des presens si estimables.
Quant ä la premiere de ces deux pieces, je n’ai encore fait que la par-
courir, mais je ne tarderai pas ä y donner plus d’attention, d’autant
que j’y trouve comme en abrege tout ce qu'il y a de mieux imagine sur
la theorie mathematique des fluides. Deja Votre cinquieme tome
m’avoit fait beaucoup de plaisir. Je crois avoir remarque que presque
tous ceux qui depuis 30 et plus d’annees ont fait leur cours de Mathe-
matiques se sont borne a ce que Wolf en dit dans son ouvrage allemand.
Et ceux qui depuis 20 ans ont voulu aller plus loin, se sont arretes ä la
geometrie et au calcul. II y en avoit meine peu, qui se rendissent le
calcul des fonctions circulaires assez familier pour entendre les problemes
ou depuis Mr. Euler on l’a employe avec beaucoup de Succes. Vous
etiez Monsieur le premier ä faire entrer la theorie de ce calcul dans Vos
elemens. C’etoit la remplir une lacune assez considerable. 11 ne restoit
donc encore ä desirer qu’un bon livre elementaire sur les calculs, que
demande la Mecanique et ce qui en depend.
II y a 4 ans, que je me suis occupe un peu ä examiner les demon-
strations qu’on avoit donne des principes de Statique, d’hydrostatique,
de Dynamique et ä en chercher, qui fussent plus concluantes. Je viens
de publier ces recherches dans une collection de petits ouvrages, qui
paroit sous le titre de seconde partie de mes Beyträge zur Mathematic.
II s’y trouve encore une analyse des Tables lunaires de feu Mr. Mayer,
dont j’ai tache de tirer tout l’usage imaginable, en les reduisant imme-
cliatement aux mouvemens moyens, en y joignant des tables pour le
mouvement horaire tant en longitude qu’en latitude, et encore d’autres
parti culierement accommodees aux Syzigies et aux occultations des etoiles
fixes. Elles sont telles que Mr. Mayer les auroit calculees lui meme,
s il avoit vecu ou s’il avoit voulu.
Quant ä l’eloge de Leibniz je l’ai lu avec beaucoup de plaisir.
Ordinairement on loue Leibniz parcequ’on croit qu’il faut le louer
et sans se restreindre ä ce qui veritablement merite des eloges. De la
des lieux communs, qui n’aboutissent a rien. Je vois qu’on s’est mocque
dans tous les journeaux de la piece victorieuse ce qui ne fait gueres
honneur ä notre Classe de helles Lettres. J’espere mieux reussir pour
la Classe de physique pour les trois questions que j’ai fournies. Celle
 
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