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https://doi.org/10.11588/diglit.33043#0017
Beiträge zur Geschichte der Herzöge von Burgund. III.
17
leur fera et ottroiera telle et si ample grace qu’ilz en seront bien
contens et baillera telles lettres qu’il appartiendra.
Nord B 311, Tresor des chartes No. 15 270 D. Undatiert.
Papier. Zeitgen. Schrift.
II.
[1115 nach Febr. 2]. — Anton von Brabant und seine Ge-
fährten bitten Ludwig von Guienne, drei vor Arras getroffenen Ab-
machungen nachzukommen.
Monseigneur de Brabant et tous ceulx qui sont en sa com-
paignie supplient tres humblement ä leur tres redoubte seigneur
monseigneur le duc de Guienne qu’il lui plaise briefment faire
expedier trois poins qui furent accordez devant Arras pour mon-
seigneur le duc de Bourgogne, son beau pere.
1. Le premier point si est qu’il fut accorde que en la matiere
touchant la sentence donnee par l’evesque de Paris et l’inquisiteur
et les choses qui s’en sont ensuiviez, le roy s’en actendroit ä la
determinacion de l’esglise et ne s’en mesleroit en riens et ne s’en
feroit point partie. Qu’il lui plaise que ainsi soit ordonne et que
hastivement soit escript ä ceulx qui sont alez au concile 44 que
pour le present ne mectent point ceste matiere avant.
2. Le second point si est que il fut accorde que l’on feroit
lettres pour le recouvrement de l’onneur de monseigneur en la
meilleure forme et maniere que faire se pourroit, sauve l’onneur
du roy. Qu’il plaise ä mondit seigneur de Guienne que ainsi soit
fait, car combien que les gens du roy aient baillee une minute 45,
toutes voyes elle samble plus estre ä la charge et deshonneur de
mondit seigneur que au recouvrement de son honneur.
3. Le tiers point si est qu’il fut accorde sanz nulle doubte
que abolicion se feroit pour tous les subgez, officiers, serviteurs
et familliers de mondit seigneur de Bourgoingne. Qu’il plaise ä
mondit seigneur de Guienne que. ainsi soit fait, mesmement de
ceulx que mondit seigneur de Brabant et ceulx de sa compaignie
ont baillez les noms en une cedule, que ilz repputent vrais subgez,
officiers, serviteurs et familliers de mondit seigneur de Bour-
44 Die Gesandten der Universität Paris trafen in Konstanz am 21. Fe-
bruar, die des Königs am 5. März 1415 ein; Gerson nahm vom Kapitel in
Paris am 4. Februar Abschied; vgl. Valois 259. 273 Anm. 5.
45 Von dem Brief vom 2. Februar 1415, B. N. Moreau 1424 Nr. 64 Org.
Perg. Siegel; Finot, Paix 106 im Anschluß an Nr. 18. Lateinisch Religieux
V, 400 f.
Sitzungsberichte der Heidelb. Akademie, phil.-hist. Kl. 1913. 2. Abh.
2
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leur fera et ottroiera telle et si ample grace qu’ilz en seront bien
contens et baillera telles lettres qu’il appartiendra.
Nord B 311, Tresor des chartes No. 15 270 D. Undatiert.
Papier. Zeitgen. Schrift.
II.
[1115 nach Febr. 2]. — Anton von Brabant und seine Ge-
fährten bitten Ludwig von Guienne, drei vor Arras getroffenen Ab-
machungen nachzukommen.
Monseigneur de Brabant et tous ceulx qui sont en sa com-
paignie supplient tres humblement ä leur tres redoubte seigneur
monseigneur le duc de Guienne qu’il lui plaise briefment faire
expedier trois poins qui furent accordez devant Arras pour mon-
seigneur le duc de Bourgogne, son beau pere.
1. Le premier point si est qu’il fut accorde que en la matiere
touchant la sentence donnee par l’evesque de Paris et l’inquisiteur
et les choses qui s’en sont ensuiviez, le roy s’en actendroit ä la
determinacion de l’esglise et ne s’en mesleroit en riens et ne s’en
feroit point partie. Qu’il lui plaise que ainsi soit ordonne et que
hastivement soit escript ä ceulx qui sont alez au concile 44 que
pour le present ne mectent point ceste matiere avant.
2. Le second point si est que il fut accorde que l’on feroit
lettres pour le recouvrement de l’onneur de monseigneur en la
meilleure forme et maniere que faire se pourroit, sauve l’onneur
du roy. Qu’il plaise ä mondit seigneur de Guienne que ainsi soit
fait, car combien que les gens du roy aient baillee une minute 45,
toutes voyes elle samble plus estre ä la charge et deshonneur de
mondit seigneur que au recouvrement de son honneur.
3. Le tiers point si est qu’il fut accorde sanz nulle doubte
que abolicion se feroit pour tous les subgez, officiers, serviteurs
et familliers de mondit seigneur de Bourgoingne. Qu’il plaise ä
mondit seigneur de Guienne que. ainsi soit fait, mesmement de
ceulx que mondit seigneur de Brabant et ceulx de sa compaignie
ont baillez les noms en une cedule, que ilz repputent vrais subgez,
officiers, serviteurs et familliers de mondit seigneur de Bour-
44 Die Gesandten der Universität Paris trafen in Konstanz am 21. Fe-
bruar, die des Königs am 5. März 1415 ein; Gerson nahm vom Kapitel in
Paris am 4. Februar Abschied; vgl. Valois 259. 273 Anm. 5.
45 Von dem Brief vom 2. Februar 1415, B. N. Moreau 1424 Nr. 64 Org.
Perg. Siegel; Finot, Paix 106 im Anschluß an Nr. 18. Lateinisch Religieux
V, 400 f.
Sitzungsberichte der Heidelb. Akademie, phil.-hist. Kl. 1913. 2. Abh.
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