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https://doi.org/10.11588/diglit.33043#0020
20
Otto Cartellieri:
acquiter envers le roy et monseigneur de Guyenne et pour le bien
du royaume, ils se estoient en l’accompaignement de monseigneur
de Brabant et de ma dame de Haynnau dessus diz meslez de ceste
besoigne et tellement que par la grace de Dieu et le moyen de
mondit seigneur de Guienne appointement y avoit este prins
devant Arras dont mon dit seigneur de Guienne et mes seigneurs
du Conseil du roy et du sien et ceulx de Flandres estoient bien
records. Et I’avoient rapporte a mon dit seigneur de Bourgogne et ä
tous les autres du pays de Flandres. Et avoit dit mon dit seigneur de
Guyenne que de ceste abolition il ferait tant que mondit seigneur de
Bourgogne, mesdits seigneurs et dame et lesdits deputes en
seroient contens. Et par [eulx] ceste matiere fut rapporte ä mon
dit seigneur de Bourgogne et par chacun membre en son lieu.
Et eulx qui ne sont que messaiges envoyez avoient certaine charge
qu’ils ne povoient passer et ne veoient pas que par la ditte res-
ponse mes dits seigneurs de Bourgogne, de Brabant et dame de
Haynnaut ne ceulx de Flandres en puissent estre contents. Si
supplioient de rechief pour avoir laditte abolition pour les causes
que monseigneur de Tournay avoit autrefois touchie, mesmement
que ce qui se povoit faire de raison se devoit bien faire ä la sup-
plication de tels seigneurs et dame et dudit pays. Et ou cas que
l’en leur feroit, ilz en remercieroient le roy mondit seigneur et
tousiours se acquiteroient devers le roy comme leur souverain
seigneur et devers monseigneur de Bourgogne comme ä leur naturel
seigneur, et se non ils avoient certaine commission laquelle ils
n’oseroient passer et les en conviendroit retourner en leurs hostels
dont moult leur desplairoit.
Wien, k. u. k. Haus-, Hof- und Staats-Archiv. Niederländ.
Urkunden. Moderne Abschrift (Godefroy).
IV.
1415 Febr. 7. [Saint-Denis]—. Ordonnanz des Königs, welche
Ludwig von Guyenne Anton von Brabant und dessen Begleitern
vorlesen läßt.
C’est l’ordonnance du roy par le commandement de monseig-
neur de Guienne exposee en sa presence ä monseigneur de Brabant
et les autres estans en sa compaignie le VIF jour de fevrier CCCC
et XIIII.
1. Le roy pour eschevement de plusieurs maulx desirant ses
subges relever d’oppressions et dommaiges veult, ordonne et
Otto Cartellieri:
acquiter envers le roy et monseigneur de Guyenne et pour le bien
du royaume, ils se estoient en l’accompaignement de monseigneur
de Brabant et de ma dame de Haynnau dessus diz meslez de ceste
besoigne et tellement que par la grace de Dieu et le moyen de
mondit seigneur de Guienne appointement y avoit este prins
devant Arras dont mon dit seigneur de Guienne et mes seigneurs
du Conseil du roy et du sien et ceulx de Flandres estoient bien
records. Et I’avoient rapporte a mon dit seigneur de Bourgogne et ä
tous les autres du pays de Flandres. Et avoit dit mon dit seigneur de
Guyenne que de ceste abolition il ferait tant que mondit seigneur de
Bourgogne, mesdits seigneurs et dame et lesdits deputes en
seroient contens. Et par [eulx] ceste matiere fut rapporte ä mon
dit seigneur de Bourgogne et par chacun membre en son lieu.
Et eulx qui ne sont que messaiges envoyez avoient certaine charge
qu’ils ne povoient passer et ne veoient pas que par la ditte res-
ponse mes dits seigneurs de Bourgogne, de Brabant et dame de
Haynnaut ne ceulx de Flandres en puissent estre contents. Si
supplioient de rechief pour avoir laditte abolition pour les causes
que monseigneur de Tournay avoit autrefois touchie, mesmement
que ce qui se povoit faire de raison se devoit bien faire ä la sup-
plication de tels seigneurs et dame et dudit pays. Et ou cas que
l’en leur feroit, ilz en remercieroient le roy mondit seigneur et
tousiours se acquiteroient devers le roy comme leur souverain
seigneur et devers monseigneur de Bourgogne comme ä leur naturel
seigneur, et se non ils avoient certaine commission laquelle ils
n’oseroient passer et les en conviendroit retourner en leurs hostels
dont moult leur desplairoit.
Wien, k. u. k. Haus-, Hof- und Staats-Archiv. Niederländ.
Urkunden. Moderne Abschrift (Godefroy).
IV.
1415 Febr. 7. [Saint-Denis]—. Ordonnanz des Königs, welche
Ludwig von Guyenne Anton von Brabant und dessen Begleitern
vorlesen läßt.
C’est l’ordonnance du roy par le commandement de monseig-
neur de Guienne exposee en sa presence ä monseigneur de Brabant
et les autres estans en sa compaignie le VIF jour de fevrier CCCC
et XIIII.
1. Le roy pour eschevement de plusieurs maulx desirant ses
subges relever d’oppressions et dommaiges veult, ordonne et