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Heidelberger Akademie der Wissenschaften / Philosophisch-Historische Klasse [Hrsg.]
Sitzungsberichte der Heidelberger Akademie der Wissenschaften, Philosophisch-Historische Klasse (1913, 2. Abhandlung): Beiträge zur Geschichte der Herzöge von Burgund: III. Zum Frieden von Arras (1414 - 1415) — Heidelberg, 1913

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https://doi.org/10.11588/diglit.33043#0037
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Beiträge zur Geschichte der Herzöge von Burgund. III. 37

auroient aussi mal qu’ilz ont et que plus tost et ä moins de dangier
pourroient recouvrer leur seurte par paix que par autre voye.

12. Item, a l’en tant fait que le roy, l’evesque de Paris, l’in-
quisiteur et l’universite envoient ambassade ä Constance pour
faire surseoir la matiere touchant la foy 55, et afin que par dela
n’en soit aucunement parle se mondit seigneur ne commance,
et seroit besoing que mondit seigneur escripvist presentement ä
ses gens estans audit Constance que ilz ne commancent aucunement,
mais faire que la cause feust commise secretement afin que l’appel-
lacion ne demorast deserte.

13. Item, sont lettres accordees pour le relevement et le
recouvrement de l’onneur de mondit seigneur.

14. Item, ont lettres pour plusieurs ses subgiez et serviteurs
banniz estre mis en l’abolicion, desquelz on lui envoie les noms.

15. Si leur semble en leur conscience que se il plaist ä mondit
seigneur ceste paix entretenir et garder, ce sera le bien de ce roiaume
et le sien et de tous ses pais, subgiez et serviteurs, et que toutes
les choses contenues en ladicte paix, combien qu’elle lui samble
estre dure, se pourront adoulcir par bonne maniere. Et se il ne
la tient que ce seroit la destrucion de lui, de ses pais, subgiez,
amis et bienvueillans. Et pareillement le samble ä tous ses bons
amis qui sont pardeca tant de parlement, de l’universite que
d’ailleurs. Mesmement qu’il lui est besoing, autant qu’il puet
estre ä nul seigneur, de dissimuler, acepter et tenir l’ordonnance
du roy faicte sur ladicte paix, et que ä ce le doit mouvoir et doit
bien avoir en memoire, comment aucuns qu’il scet par dissimuler
et souffrir sont venuz ä chief de leurs voulentes et ä leurs enten-
cions. Aussi doit bien considerer que c’est d’avoir le roy son sei-
gneur contre lui comme il auroit, se l’ordonnance de ladicte paix
par lui estoit rompue et se povoit renouveler le fait de la mort
du duc d’Orleans, non obstant quelque paix que faicte en a este
et ensieuvront des autres inconveniens sans nombre. Aussi fait
ä doubter que les subgiez de monseigneur qui se verroient hors
de dangier ne se voldroient pas mettre en guerre contre le roy,
pour soustenir estraingiers, subges du roy, ne pour ceste cause
servir mondit seigneur.

Nord B 1420, Tresor des chartes Nr. 15 147 2. Papier. Entwurf.

S. oben S. 14, Anm. 41.
 
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