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Cartellieri, Otto [Hrsg.]; Heidelberger Akademie der Wissenschaften / Philosophisch-Historische Klasse [Hrsg.]
Sitzungsberichte der Heidelberger Akademie der Wissenschaften, Philosophisch-Historische Klasse (1914, 6. Abhandlung): Beiträge zur Geschichte der Herzöge von Burgund: V. Fragmente aus der zweiten "Justification du duc de Bourgogne" des Magisters Johann Petit — Heidelberg, 1914

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https://doi.org/10.11588/diglit.33309#0018
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18

Otto Cartellieri :

de Saint Pol à Paris notoirement et publiquement le VIII e jour
de march l’an de grace mil CGCC et sept par devers mes tres re-
doubtés segneurs, monsegneur le duc de Guyenne, vostre ainsné
filz et heritier, le roy Loys de Cicile et monsegneur le duc de Berry
ad che commis de par vous et ayans vostre auctorité quant ad che.

Sy devés bien avoir grant joye d’avoir un tel subgiet,vassal
et parent à vous sy prochain, comme il est, et qui vos ayme sy
loyaulment de vraye amour, tous jours prest de vous obeir, servir
et honnorer de tout son pooir. Et pour tant que — luy estant o
paiis de Lyege par vostre congié et licence, où il desconfit les
Liegois en sy grant bataille et tant noble journée pour sa per-
sonne, la Dieu merchy, que de ses adversaires ilz furent occhis
et mors par compte fait XXXII mille V C1 et LIX par sy grande
noble victoire (G f. 109 Y.) que tout le paiis se rendy à luy du tout
comme conquis — la deguerpie dudit envieux Loys d’Orlyens
et ses enfans ont fait proposer aucunes choses par devant vos
commis ad che et obtenu aucunes interpretacions contre le bien
et honneur de sa personne, il est chy venu en ùostre presence,
pour y faire respondre et (Br f. 4.) repliquier. Car il n’est riens
de quoy il poeut estre tant courouchié en son coeur, marry ne
dolent, comme il seroit de faire chose ou vous deuissiés prendre
aucun desplaisir, pour quoy jamais ne seroit appaisié en son coeur,
s’il ne faisoit son debvoir de respondre et repliquier à tout che
qui 1 2 contre luy a esté faulsement controuvé, fait et proposé.

Laquelle replique il me commande faire et pronunchier,
non obstant quelconques excusacions par moy faittes envers
luy, lesquelles il n’a volu accepter aucunement. Et pour che n’ay
osé desobeir à sondit commandement. Pour quoy je puis dire la
parole que dist Sainte Susanne: Angustie sunt michi undique,
Danielis XIII 03. Ch’est à dire que de tous costés me viennent
angoisses; pour che que se je fay ladicte replique, je encourray
l’indignacion et malviolence de pluiseurs et tres grans segneurs
et dames de che royaume de Franche. Et se je ne le fay, je seray
d’autre part en l’indignacion et malviolence de mondit segneur
de Bourgoingne et de tous ses amis. Et se porra dire que je ne ly
suy pas sy (G f. 110.) loyal serviteur, comme je doy estre, et

1 ÏIII C Br., aber fol. 86, wo noch einmal die Zahl angegeben wird
V e; V e G. -—• Zu der Zahl der Gefallenen vgl. einstweilen Iïurth, Liège III 67.
Gleich hohe und noch hôhere Angaben begegnen auch sonst noch.

2 que G. 3 Dan. 13, 22.
 
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