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Cartellieri, Otto [Hrsg.]; Heidelberger Akademie der Wissenschaften / Philosophisch-Historische Klasse [Hrsg.]
Sitzungsberichte der Heidelberger Akademie der Wissenschaften, Philosophisch-Historische Klasse (1914, 6. Abhandlung): Beiträge zur Geschichte der Herzöge von Burgund: V. Fragmente aus der zweiten "Justification du duc de Bourgogne" des Magisters Johann Petit — Heidelberg, 1914

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https://doi.org/10.11588/diglit.33309#0020
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20

Otto Cartellieri:

vant mondit segneur et maistre, comme je y suy tenu. Dont
pour che faire, je prens cheste parole de le saincte escripture:

Justificacionem meam, quam cepi tenere, non deseram,
scribitur Job XXVII 01. La quelle parole poeut estre en franchois
ainsy mise:

La chose que j’ay commenchié,

Ch’est ma justificacion,

Par moy ne sera delessié,

Ains en auray conclusion.

Voir bonne conclusion et honnorable à la grace Dieu et bon plaisir
de vous, quant aurés ouy les causes et raysons contenues en cheste
presente replique. En laquelle je fourme tant seulement un sillo-
gisme, en arguant ainsy: (G f. 111.)

Tout subgiet et vassal, qui par pluiseurs voiies estranges et
diverses manieres machine contre l’honneur, bien et santé de la
personne de son roy et souverain segneur, de l’espeuse et enfans
dudit roy et de la chose publique, pour luy tollir et substraire
sa tres noble couronne et tres haulte segnourie, est tirant, desloval
et traitre à sondit roy et souverain segneur et criminel de criemme
de lese majesté humaine en prumiere, second, tiers et quart degrés.
En tant qu’il est licite à un chascun vray subgiet dudit roy selonc
les loys 2 divin, naturele, moral, canonique et civil de le tuer et
occire et faire occire sans quelconques mandement ou comman-
dement et par agaiz et espiemens et non obstant quelconques
alyanches. Non pas tant seulement licite, mais honnorable et
meritoire, mesmement quand il est de sy grande puissanche
que jugement de justice n’en poevent bonnement estre fais par
le souverain, et en cas de perseveranche en ladicte machinacion
et de peril imminent. Et (Br f. 5 V.) si est tenus et obligiés par les
loys dessusdictes en tant que s’il est negligent de che faire, il
n’est pas si bon ne sy loyal à sondit roy et souverain segneur,
comme il doibt estre. Et s’il avient qu’aucunes desdictes manieres,
soiient sortileges, charois et malefices, fais par choses dediées
et consacrées, ou pour dire plus proprement, execrées ou nom des
deables par ledit machinant ou par aultres à sa requeste, sceu,
pourcas et instance, et avoec che 3 pour parvenir à sa mauvaise
et (G f. 11P.) dampnable intencion, empescha 4 malicieusement,
appenséement et de fait le bien et union de sainte eglise, il commet
criemme de lese majesté divine en prumier et second degrez.

1 Job 27, 6. 2 droys Br. 3 che fehlt Br. 4 empeche G.
 
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