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Cartellieri, Otto [Editor]; Heidelberger Akademie der Wissenschaften / Philosophisch-Historische Klasse [Editor]
Sitzungsberichte der Heidelberger Akademie der Wissenschaften, Philosophisch-Historische Klasse (1914, 6. Abhandlung): Beiträge zur Geschichte der Herzöge von Burgund: V. Fragmente aus der zweiten "Justification du duc de Bourgogne" des Magisters Johann Petit — Heidelberg, 1914

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https://doi.org/10.11588/diglit.33309#0022
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22

Otto Carteliieri:

quences. Car 1 ch’est ung sillogisme fait en Darii, par quoy s’ensuit
que ma consequence est sy bonne qu’elle n’a mestier d’aultre pro-
bacion. (G f. 112 y.) Mais il me fault prouver les majeur et mineur
de mondit sillogisme.

Pour laquelle chose faire, mon intencion est de faire trois
parties en cheste presente replique. (Br f. 6 V.)

En la prumiere partie je pense à prouver le majeur de mon-
dit silogisme, en confirmant le majeur de la justificacion aultrefois
faicte à Saint Pol de par mondit segneur de Bourgoingne et les
probacions d’ichelle en remonstrant que partie adverse pas n’y
respondt 2 souffissamment et que non obstant ses responses, elles
demeurent en leur vertu.

En la seconde partie je prouveray ladicte mineur, en confir-
mant samblablement le mineur de nostre justificacion dessusdicte.
Et monsterray que les responses que a fait partie adverse aux
cas contenus en nostredicte mineur, proposés à la justificacion de
mondit segneur de Bourgoingne et declaracion de sa justice et
contre la personne dudit criminel, ne sont que frivoles et de nulle
existence.

Et en la tierche partie je infereray aucuns correlaires, qui
s’ensievent de la conclusion de mondit sillogisme. Et avoec che
je responderay aux raysons, par lesquelles partie adverse s’efforcbe
de prouver que mondit segneur de Bourgoingne fist occhire trai-
teusement et desloyaulment ledit trespassé, et qu’il en doibt estre
tres grandement pugny etc.

Et oultre 3 en apres declareray que mondit segneur de
Bourgoingne n’en doibt estre pugny, mais loé, bonnoré et remuneré
tres grandement. Mais pour che que le proposant de la partie
adverse a pris trois theumes ainsy qu’en chascune des trois parties
de son propos il a pris nouviau tbeume (G f. 113.), et je ne prens
que un soeul theume en cheste presente replique, laquelle je part
en trois parties, comme dessus est dit, je pense à fourmer trois
proposicions ypotetiques, composées de mon theume dessusdit
et des theumes de partie adverse.

La prumiere proposicion, qui sera pour la prumiere partie,
sera composée du prumier theume de partie adverse (Br f. 7.)
et du mien.

La seconde proposicion sera composée de mondit theume
et du second theume dudit proposant de partie adverse.

1 Car bis Darii fehlt G. 2 respond G. 3 quartement Br.
 
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