Beiträge zur G-eschichte der Herzöge von Burgund.
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renommée de royaume, se le remede n’ y eut esté mis par mondit
segneur de Bourgoingne. Car 1 il n’y avoit homme au royaulme
qui l’eut osé 2 ne peult entreprandre et parfaire, se 3 che ne fut
mondit segneur de Bourgoingne. Et quant ad che que ledit pro-
posant de partie adverse voeult arguer 4 mondit segneur de Bour-
goingne de tirannie, par che qu’il tient et occupe par forche et contre
rayson et par maniere de tirannie trois chastiaulx ou chasteleries,
qui sont du propre hyretage et demaine du roy, comme il dit,
ch’est assavoir Lille, Douay et (G f. 134.) Orchies 5, non obstant
les grans seremens fais 6 sus le corps de nostre segneur consacré
et promesse de rendre au roy lesdis chastiaulx et chasteleries en
certains cas, qui sont advenus, comme il dit: ad che je respond
en moy donnant grande mervelle, comment il ose arguer mondit
segneur de Bourgoingne en che cas de tirannie, et comment il
n’a honte de che dire sans couleur et apparence. Car il est vray,
publique et notoire par tout le royaume que feu monsegneur le
conte de Flandres, appellé Loys, desrain trespassé, avoit une
soeule fille 7, hyretiere des contez de Flandres, Artois, Bourgoingne,
Nevers et Bethel et des duchiés de Brebant, Lotriche et Lem-
bourchq et pluiseurs autres moult grandes et belles segnouries.
Laquelle hyretiere avoit esté requise à mariage du roy d’Engle-
terre pour son ainsné 8 filz, et laquelle estoit la gregneur hyretiere
et la plus riche de chrestienté pour lors à marier. Le roy Charles,
qui estoit moult sages, considerant et regardant que s’elle estoit
mariée à l’ainsné filz du roy d’Engleterre, qui estoit son ennemy
capital, son royaume seroit mehengnié et en grant peril de destruc-
tion. Et pour che fist tant et procura que le mariage fut fait et
parfait entre Phillippe, duc de Bourgoingne, son frere, qu’il amoit
parfaittement sur tous ses aultres freres, et la dicte hyretiere 9.
Et quand vint au mariage faire et parfaire, le conte Loys de Flan-
dres dessusnommé requist que les trois chaste (Br f. 24 v.) leries
1 Car — Bourgoigne fehlt Br. 2 oser G. 3 ce G. 4 In Monstrelet I 294.
5 Zu dieser Angelegenheit vgl. Cartellieri, Philipp 7 ff. und die
I. Beilage. Es ist bemerkenswert, daß Petit Philipps des Kühnen Versprechen
vom 12. Sept. 1368, nach dem Tode Ludwigs von Maele die Städte und
Kastellaneien Lille und Douai an Frankreich zurückzugeben, in Abrede
stellt. — Als Nachtrag zu meiner Beilage weise ich auf die Urk. König Eduards
III. hinsichtlich des Aufschubes der Heirat vom 8. Jan. 1365 hin, Brit. Mus.
Add. Chartres nr. 55 498. 6 fehlt Br. 7 Margarete.
8 Edmund war ein jüngerer Sohn Ivönig Eduards III.
9 Die Hochzeit fand am 19. Juni 1369 in Gent statt.
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renommée de royaume, se le remede n’ y eut esté mis par mondit
segneur de Bourgoingne. Car 1 il n’y avoit homme au royaulme
qui l’eut osé 2 ne peult entreprandre et parfaire, se 3 che ne fut
mondit segneur de Bourgoingne. Et quant ad che que ledit pro-
posant de partie adverse voeult arguer 4 mondit segneur de Bour-
goingne de tirannie, par che qu’il tient et occupe par forche et contre
rayson et par maniere de tirannie trois chastiaulx ou chasteleries,
qui sont du propre hyretage et demaine du roy, comme il dit,
ch’est assavoir Lille, Douay et (G f. 134.) Orchies 5, non obstant
les grans seremens fais 6 sus le corps de nostre segneur consacré
et promesse de rendre au roy lesdis chastiaulx et chasteleries en
certains cas, qui sont advenus, comme il dit: ad che je respond
en moy donnant grande mervelle, comment il ose arguer mondit
segneur de Bourgoingne en che cas de tirannie, et comment il
n’a honte de che dire sans couleur et apparence. Car il est vray,
publique et notoire par tout le royaume que feu monsegneur le
conte de Flandres, appellé Loys, desrain trespassé, avoit une
soeule fille 7, hyretiere des contez de Flandres, Artois, Bourgoingne,
Nevers et Bethel et des duchiés de Brebant, Lotriche et Lem-
bourchq et pluiseurs autres moult grandes et belles segnouries.
Laquelle hyretiere avoit esté requise à mariage du roy d’Engle-
terre pour son ainsné 8 filz, et laquelle estoit la gregneur hyretiere
et la plus riche de chrestienté pour lors à marier. Le roy Charles,
qui estoit moult sages, considerant et regardant que s’elle estoit
mariée à l’ainsné filz du roy d’Engleterre, qui estoit son ennemy
capital, son royaume seroit mehengnié et en grant peril de destruc-
tion. Et pour che fist tant et procura que le mariage fut fait et
parfait entre Phillippe, duc de Bourgoingne, son frere, qu’il amoit
parfaittement sur tous ses aultres freres, et la dicte hyretiere 9.
Et quand vint au mariage faire et parfaire, le conte Loys de Flan-
dres dessusnommé requist que les trois chaste (Br f. 24 v.) leries
1 Car — Bourgoigne fehlt Br. 2 oser G. 3 ce G. 4 In Monstrelet I 294.
5 Zu dieser Angelegenheit vgl. Cartellieri, Philipp 7 ff. und die
I. Beilage. Es ist bemerkenswert, daß Petit Philipps des Kühnen Versprechen
vom 12. Sept. 1368, nach dem Tode Ludwigs von Maele die Städte und
Kastellaneien Lille und Douai an Frankreich zurückzugeben, in Abrede
stellt. — Als Nachtrag zu meiner Beilage weise ich auf die Urk. König Eduards
III. hinsichtlich des Aufschubes der Heirat vom 8. Jan. 1365 hin, Brit. Mus.
Add. Chartres nr. 55 498. 6 fehlt Br. 7 Margarete.
8 Edmund war ein jüngerer Sohn Ivönig Eduards III.
9 Die Hochzeit fand am 19. Juni 1369 in Gent statt.