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Cartellieri, Otto [Hrsg.]; Heidelberger Akademie der Wissenschaften / Philosophisch-Historische Klasse [Hrsg.]
Sitzungsberichte der Heidelberger Akademie der Wissenschaften, Philosophisch-Historische Klasse (1914, 6. Abhandlung): Beiträge zur Geschichte der Herzöge von Burgund: V. Fragmente aus der zweiten "Justification du duc de Bourgogne" des Magisters Johann Petit — Heidelberg, 1914

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https://doi.org/10.11588/diglit.33309#0032
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32

Otto Cartellieri:

ledit criminel en ly disant, comment le monde encommenchoit
trop fort à murmurer à l’ encontre d’eulx, pour che que de leurs
allyanch.es n’estoit encoire aucun bien venu au roy ne au royaume,
pour quoy n’en voloit 1 plus porter la charge ne le dangier, s’aucun
amendement 2 quant au gouvernement dessusdit ne s’en ensievoit.
Lors ledit criminel respondy et tantost monta en grosses paroles
disant: ,,je voy bien que ch’est, je n’ay mestier de vos allyanches
(G f. 150.), car j’en ay assés d’aultres, ne elles ne furent pas faittes
à ma requeste.“ Et mondit segneur de Bourgoingne respondi:
,,de par Dieu (Br f. 37.), puisque ne volés mes allyanches, je vos
quitte et rends les vostres.“ Lors l’archevesque de Aulx 3 et le
chanchelier 4 dudit criminel qui là estoient, prinrent la parole et
leur dirent: ,,II ne faut pas user de telz paroles, messegneurs,
il en porroit venir de mal assés.“ Adonc se teurent, ne oncques
depuis ne parlerent ensamble desdictes allyanches ne d’aultres.
Item mondit segneur de Bourgoingne refusa à seeler ladicte lettre,
ne onques son seel n’y fut mis à laquelle lettre ladicte cedule
estoit relative. Par quoy s’ensieut et est tout cler qu’il n’y eut
onques allyanches entre eulx deux. Et se o paravant il avoit eu
aucunes paroles sentans promesses ou allyanches, sy aroient 5
elles esté anullées par lesdictes paroles et par che que mondit segneur
de Bourgoingne refusa à seeler lesdictes lettres, lesquelles le pro-
posant de partie adverse a dit que elles furent seelées. Ad che
je replique qu’ il y chiet ung doce 6. Car s’il eussent eu si bonnes
lettres 7, comme ilz dient, et si bien seelées, ilz les eussent exhibées
et fait lire en leur propos.

II.

(G f. 153 v.) Chy s’ensuit la seconde partie de cheste presente
replique, contenans les probacions de la mineur de mondit sillo-
gisme. En laquelle j’ay à prouver et à monstrer, comment partie
adverse ne respond pas souffissament aux fais aultre fois proposés
de la partie de mondit segneur de Bourgoingne, tendant soy justi-

1 pourroit G. 2 commendement G.

3 Aux G. — Johann von Armagnac, Erzbischof von Auch.

4 chevalier Br, aber fol. 89 v richtig: chanchelier; chancellier G.

5 avoient G. 6 Schote, Hülse, also etwas Wertloses. 7 bonne lettre Br.
 
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