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Cartellieri, Otto [Editor]; Heidelberger Akademie der Wissenschaften / Philosophisch-Historische Klasse [Editor]
Sitzungsberichte der Heidelberger Akademie der Wissenschaften, Philosophisch-Historische Klasse (1914, 6. Abhandlung): Beiträge zur Geschichte der Herzöge von Burgund: V. Fragmente aus der zweiten "Justification du duc de Bourgogne" des Magisters Johann Petit — Heidelberg, 1914

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https://doi.org/10.11588/diglit.33309#0039
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Beiträge zur Geschichte der Herzöge von Burgund.

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royale perpetrées et pourchassiés à Finstance et requeste dudit
criminel et de sadicte femme. Maiz pour la cremeur d’eulx et de
leur puissanche, lez jugez et commissaires ordonnez ad che n’en
oserent onques riens publiier en parole ne en escript. Car ossy
ychely criminel et sadicte femme avoient pour lors odit chastelet
leurs pensionnaires, qui gardoient que telles choses ne fussent
escriptes ne publiiés en aucune maniere.

Pourquoy mondit segneur de Bourgoingne requiert que lez
pruvost, jugez, lieutenans, commissaires, conseilleurs et sergens
dudit chastelet, qui pour lors estoient et encoire vivent, soiient
examinez, ad fin que la verité des choses dessusdictes soit mani-
festée.

Item mondit segneur avoit fait proposer 1 que ledit criminel
avoit recheu deux chens mil frans pour paiier les chevaliers et gens
d’armes, qui alerent avoec luy par l’ordonnanche du roy vers
le pays de Gascogne prendre la ville de Bourg 2; devant laquelle
ville le siege fut mis luy present. Maiz chertainement il retint
lesdictes pecunes devers soy, en tant que par defaute de paiement
il convint que le siege fut levé (G f. 194 v.) sans riens faire, et que
lesdictes gens d’armes par deffaute de pecune ne pooient avoir
vivres. Et la souffroyent si grans mefaises que une grande partie
et les meilleurs de chevaliers, escuiers et aultres gens d’armes
en moururent. Et les aultres s’en vinrent en leurs pays tous affamez,
essiliés, desers et mis à povreté. Et tout par la grande faulte et
convoitise dudit criminel qui retint lesdictes pecunes, lesquelles
luy avoient esté balliés de par le roy pour les distribuer auxdictes
gens d’armes, laquelle chose, comme dient les loys, est criemme
de lese majesté.

Auxquelles (Br f. 73.) choses respond le proposant de partie
adverse 3 que ch’est grande mervelle, comment mondit segneur
de Bourgoingne a tant osé chargier sondit segneur d’Orlyens des
tailles et enpruns qui ont esté fais et levés sus ledit royaume;
car tout che qui ena esté fait, [aestéfait] 4 par le roy et son conseil,
et que mondit segneur de Bourgoingne se peut bien passer d’en par-
ler; et pour che qu’il ne poeut ignorer que pour son fait du voyage
de Turquie et sa renchon furent faittes grosses tailles, comme il dit,

1 In dem Texte, welchen Monstrelet (vgl. I 240 f. und 332 f.) von
der Justificatio und der Rede des Abtes von Cerisi gibt, steht hiervon nichts.

2 Yon Ende November 1406 bis Mitte Januar 1407, vgl. Jarry, Louis

347. 3 In Monstrelet I 332 f. 4 Fehlt Br. G.
 
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