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Cartellieri, Otto [Editor]; Heidelberger Akademie der Wissenschaften / Philosophisch-Historische Klasse [Editor]
Sitzungsberichte der Heidelberger Akademie der Wissenschaften, Philosophisch-Historische Klasse (1914, 6. Abhandlung): Beiträge zur Geschichte der Herzöge von Burgund: V. Fragmente aus der zweiten "Justification du duc de Bourgogne" des Magisters Johann Petit — Heidelberg, 1914

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https://doi.org/10.11588/diglit.33309#0041
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Beiträge zur Geschichte der Herzöge von Burgund.

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dit criminel segneur d’Orlyens et que ch’est faulx de dire que ilz
les presist: replique mondit segneur de Bourgoingne (Br f. 73 v.)
disant qu’il les prist, ravist et embla, et que che soit vray mondit
segneur s’offre à le prouver à souffisanche (G f. 195 v.).

Quant au chent mil franz prins au chastiau de Melun, respond
partie adverse qu’ilz furent pris pour garder la royne et ses enfans
contre mondit segneur de Bourgoingne, qui estoit venu à Paris
à forche de gens d’armes, en tant que par forche et vyolence il
fist retourner monsegneur de Guyenne à Paris, lequel on menoit
à Melun apres sa mere la royne * 1. Et oultre depuis mondit segneur
de Bourgoingne se fortifia tres fort de gens d’armes en intencion
d’aler à forche oudit chastel de Melun contre la royne et sondit
segneur d’Orlyens. Comme il dit, si fut besoing et neccessité de
mander des gens d’armes pour la seureté de sa personne et de ses
enfans pour le bien du roy et du royaume et ossy pour obvyer 2
et resister à la fole entreprise de mondit segneur de Bourgoingne.
Pour lesquelz gens d’armes paiier et contenter fut advisé de prendre
ladicte somme de chent mil franz estans odit chastel de Melun,
laquelle somme fut distribuée à ycheulx gens d’armes, sanz che que
sondit segneur d’Orlyens en euist un tout seul denier, comme dit
ycheluy proposant.

Ad che je replique qu’il ne sera pas trou.vé qu’onques mondit
segneur eut intencion, pensée ne volenté de faire (G f. 196.) ou
procurer aucun mal, desplaisir ou damage au roy, à la royne ne
au royaume. Maiz il est tout notoire que tout che qu’il faisoit,
estoit pour le bien et honneur du roy, de la royne et de leur gene-
racion et de tout le royaume.

Et quant ad che que mondit segneur de Bourgoingne ramena
par forche à Paris monsegneur de Guyenne, comme il dit: replique
mondit segneur de Bourgoingne qu’il est vray que ledit criminel
l’en faisoit emmener sans le sceu et licence du roy, de monsegneur
de Berry et de nossegneurs d.u sanc royal et maugré cheulx qui
le gouvernoient. Et pour che qu’il n’y avoit homme qui osast
rescourre 3 mondit segneur de Guyenne pour le peur du mauvaiz
leup et tirant qui le faisoit ravir, prendre et amener, à mondit
segneur de Bourgoingne estant à Louvres en Parisis en furent

1 Zu der Entführung des Dauphins Ludwig am 19. August 1405 vgl.
besonders Religieux II 290 ff. ; Monstrelet I 108 ff. ; Nicolas de Baye

I 137, II 289; Petit, It. 350. 2 obvye Br. 3 recouvrer G.
 
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