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Fussman, Gérard [Hrsg.]; Forschungsstelle Felsbilder und Inschriften am Karakorum Highway <Heidelberg> [Hrsg.]
Antiquities of Northern Pakistan: reports and studies (Band 3): Reports and studies — Mainz, 1994

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https://doi.org/10.11588/diglit.36942#0057
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Le petit edifice de droite reste a bien des egards enigmatiques. Ii est
certain qu'il a ete dessine en dernier, pour occuper l'espace iibre subsis-
tant entre le .srnpa et le devot agenouille a droite, a mi-roche. Aucun
devot ne lui rend hommage, ce qui indique que son importance est se-
condaire. A en juger par les parasols qui le couronnent, c'est un edifice
religieux. Mais je ne connais pas d'edifice religieux bouddhique dont la
toiture triangulaire en elevation, c'est-a-dire prismatique, pyramidale ou
conique dans la realite, soit surmontee de parasols. Les seuls edifices
bouddhiques montrant un toit de ce type sont en fait des jf^pas dont
l'enfilade de parasols de taille decroissante est representee par un co-
ne.^ Cette interpretation est ici exclue puisque les parasols sont des-
sines au-dessus du triangle. J'ignore done ce qu'est cet edifice. La seule
explication que je puisse risquer est que le dessinateur, desirant combler
respace vide a droite du grand .sfirpa en ajoutant un jfnpa plus petit,
s'est rendu compte qu'il ne disposait pas d'assez de place pour dessiner
a la fois des parasols de dimensions convenables, de grandes bannieres
tombant en festons et un an&z semi-hemispherique (semi-circulaire en
elevation). 11 a prefere l'effet artistique a l'exactitude architectural, gar-
dant le maximum de place pour les bannieres, les dessinant selon son
gout, et reduisant a un triangle. Pour improbable que soit cette
explication, je n'en vois pas d'autre. Mais elle ne me convainc pas moi-
meme.

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La technique employee pour dessiner les devots agenouilles interdit tout
commentaire sur le costume. 11 est impossible de dire si ces personnages
ont la tete nue ou couverte d'un bonnet. On peut se risquer a affirmer
qu'ils portent des pantalons et une tunique a manches, costume dit kou-
chan ou iranien, mais qui est celui de tous les voyageurs et celui de la
population du Haut-Indus: a cette altitude, on ne se promene pas en

138 Exemples: KURITA 1988-90: vol. II, p. 267, n° 807 et 808; PAL 1975: 106, n° 30 ( -
FussMAN 1993: 43-47, pf 31).

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