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K. Bopp:
Ici je multiplic | • f • j ■ I — i pour avoir la probabilite pour
1’affirmative de la Conclusion. Remarquez qu’ il ne s’en suit pas, que
la probabilite pour la negative soit = 1 — f = $• Car n’y aiant que
la Majeure, qui puisse etre negative, la probabilite pour la negative
de la conclusion sera beaucoup plus petite, et la probabilite pour la
Conclusion tout ä fait indeterminee aura encore une grandeur assez
considerable. Vous entreverrez facilement M. que ceci demande de pre-
misses plus determinees. Je ne puis en rapporter ici les formules, mais elles
se trouvent en detail dans la phenomenologie.
Kaestner an Lambert,
X.
Monsieur
Je Vous dois des reponses ä deux lettres dont Vous m’avez honore
et des remerciments pour les beiles pieces dont Vous m’avez fait present.
Je parlerai des dernieres dans nos gazettes dont je ne suis pas le seul
auteur comme s’imagine un certain Mr. de Sonntag ä present ä Berlin,
qui m’a ecrit une memoriale des plus extravagantes au sujet d’un extrait
d’un livre que j’ai fait rendre Vous l’avez fait. Mais je la lui ai rendue
comme il faut.
Vous souhaites de savoir Monsieur ce que contient nos gazettes.
Il n’y a pour les etrangers de maniere plus commode de les avoir moyen-
nent nötre poste. L’an coute la moitie d’un Louis d’or (2% ecu) ä quoi
il faut ajouter un florin pour la peine de faire les paquets.
Moyennant cela on a des paquets cbaque mois par les postes ordi-
naires. Il sert au Spediteur payer les frais de poste.
Les deux Mss. Strube qui ont l’honneur de Vous rendre cette
lettre Monsieur pour n’etre pas des Algebristes n’en sont pourtant moins
lionnetes gens. Je suis avec infiniment d’estime
Monsieur
Votre
,, tres humble et tres obeissant servteuri
G. ce 15. d oct. 1765.
Kaestner.
XL
Monsieur
Je me sers de 1 occasion que me presente Mr. B oy e qui aura l’hon-
neur de Vous rendre cette lettre pour satisfaire a un devoir que j’ai
senti longtemps quoique je ne m’en sois pas acquitte. J’ai crü assez
connoitre Ä ötre maniere de penser pour etre assure de Votre amitie
K. Bopp:
Ici je multiplic | • f • j ■ I — i pour avoir la probabilite pour
1’affirmative de la Conclusion. Remarquez qu’ il ne s’en suit pas, que
la probabilite pour la negative soit = 1 — f = $• Car n’y aiant que
la Majeure, qui puisse etre negative, la probabilite pour la negative
de la conclusion sera beaucoup plus petite, et la probabilite pour la
Conclusion tout ä fait indeterminee aura encore une grandeur assez
considerable. Vous entreverrez facilement M. que ceci demande de pre-
misses plus determinees. Je ne puis en rapporter ici les formules, mais elles
se trouvent en detail dans la phenomenologie.
Kaestner an Lambert,
X.
Monsieur
Je Vous dois des reponses ä deux lettres dont Vous m’avez honore
et des remerciments pour les beiles pieces dont Vous m’avez fait present.
Je parlerai des dernieres dans nos gazettes dont je ne suis pas le seul
auteur comme s’imagine un certain Mr. de Sonntag ä present ä Berlin,
qui m’a ecrit une memoriale des plus extravagantes au sujet d’un extrait
d’un livre que j’ai fait rendre Vous l’avez fait. Mais je la lui ai rendue
comme il faut.
Vous souhaites de savoir Monsieur ce que contient nos gazettes.
Il n’y a pour les etrangers de maniere plus commode de les avoir moyen-
nent nötre poste. L’an coute la moitie d’un Louis d’or (2% ecu) ä quoi
il faut ajouter un florin pour la peine de faire les paquets.
Moyennant cela on a des paquets cbaque mois par les postes ordi-
naires. Il sert au Spediteur payer les frais de poste.
Les deux Mss. Strube qui ont l’honneur de Vous rendre cette
lettre Monsieur pour n’etre pas des Algebristes n’en sont pourtant moins
lionnetes gens. Je suis avec infiniment d’estime
Monsieur
Votre
,, tres humble et tres obeissant servteuri
G. ce 15. d oct. 1765.
Kaestner.
XL
Monsieur
Je me sers de 1 occasion que me presente Mr. B oy e qui aura l’hon-
neur de Vous rendre cette lettre pour satisfaire a un devoir que j’ai
senti longtemps quoique je ne m’en sois pas acquitte. J’ai crü assez
connoitre Ä ötre maniere de penser pour etre assure de Votre amitie