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Otto Cartellieri :
Ad che replique mondit segneur de Bourgoingne que ledit
criminel estoit plus que roy et qu’il faisoit tout che qui ly plaisoit
à faire ou nom du roy, tout che qu’il disoit, il faloit garder comme
loy. Ne il n’y avoit homme qui ly osast dire: Cur ita facis ? Et
sy dy (G f. 195.) oultre qu’onques tailles ne furent faittes pour
le voyage de Turquie de mondit segneur de Bourgoingne, ne pour
sa renchon en che royaume, fors seulement ès terres et segnouries
de mondit segneur de Bourgoingne 1. Encoire fu che de la volenté
et consentement de ses subgiés et de feu monsegneur son pere.
Et se aucunes tailles avoient esté levés ou royaume pour ladicte
renchon de mondit segneur, che que non 2, sy n’en feroit 3 pas
mondit segneur à reprendre, ne en che n’aroit aucune coulpe ne
reproeuche pour luy. Car chascun scet que che ne luy estoit pas
chose voluntaire, mais de neccessité.
Et quant ad che que partie adverse dit en sa response que par
telles manieres d’abusions et choses non veritables mondit segneur
de Bourgoingne s’esforchoit et cuidoit constituer et mettre en
hayne du poeuple sondit segneur d’Orlyens, mondit segneur de
Bourgoingne replique qu’il n’estoit point 4 de mestier de labourer
ad che, car ledit criminel d’Orlyens estoit plus hay du peuple et
des preudes hommes de che royaume que segneur qui fut en chresti-
enté. Itaque erat exosus mondo pre ceteris principibus christiani-
tatis.
Quant ad che que partie adverse respond 5 des trois chens
mil frans de la tour du Palais ne furent pas ravis ne prys par son-
1 Über die Summen, welche sich Herzog Philipp der Kühne von dem
Herzogtum Burgund, der Freigrafschaft, Flandern, Artois, Nevers usw.
usw. bewilligen ließ, vgl. Plancher III 147 f. und Delaville Le Roulx
239 f. und pièces justificatives. Karl VI. schenkte 10 000 Franken.
2 Kônig Karl erhob aber eine Taille von 58 000 Franken, Delaville
le Roulx 326 (s. auch Ordonnances VIII 315); daselbst S. 325 die
Summen, welche Philipps Herrschaften beisteuerten, wie es scheint, ohne
Widerstand. 3 seroit G. 4 point •—- plus fehlt Br.
5 respond que les IIIIc mil frans du Palais G. Im Texte des Monstrelet
I 333 steht quatre mille francs statt quatre cent mille francs, in dem Text
aber, den G vonCERisis Redehat: troiscens miile frans, fol. 93. — Auch diese
Behauptungen Petits fehlen in der Justification bei Monstrelet I 241,
stehen aber in den Hss. E fol. 29 und F fol. 188 y (s. oben S. 4 Anm. 1):
La seconde maniere . . . contre les ennemis du royaume. Et apres qu’elles
ont esté levées, coeullies et mises au tresor du roy les a emblées, prinses et
ravies par sa force et puissance, c’est assavoir trois cens mil frans, qui estoient
en la tour du Palais, et cent mil ou castel de Melun. Et en donnant d’icelles
pecunes aux ennemis .
Otto Cartellieri :
Ad che replique mondit segneur de Bourgoingne que ledit
criminel estoit plus que roy et qu’il faisoit tout che qui ly plaisoit
à faire ou nom du roy, tout che qu’il disoit, il faloit garder comme
loy. Ne il n’y avoit homme qui ly osast dire: Cur ita facis ? Et
sy dy (G f. 195.) oultre qu’onques tailles ne furent faittes pour
le voyage de Turquie de mondit segneur de Bourgoingne, ne pour
sa renchon en che royaume, fors seulement ès terres et segnouries
de mondit segneur de Bourgoingne 1. Encoire fu che de la volenté
et consentement de ses subgiés et de feu monsegneur son pere.
Et se aucunes tailles avoient esté levés ou royaume pour ladicte
renchon de mondit segneur, che que non 2, sy n’en feroit 3 pas
mondit segneur à reprendre, ne en che n’aroit aucune coulpe ne
reproeuche pour luy. Car chascun scet que che ne luy estoit pas
chose voluntaire, mais de neccessité.
Et quant ad che que partie adverse dit en sa response que par
telles manieres d’abusions et choses non veritables mondit segneur
de Bourgoingne s’esforchoit et cuidoit constituer et mettre en
hayne du poeuple sondit segneur d’Orlyens, mondit segneur de
Bourgoingne replique qu’il n’estoit point 4 de mestier de labourer
ad che, car ledit criminel d’Orlyens estoit plus hay du peuple et
des preudes hommes de che royaume que segneur qui fut en chresti-
enté. Itaque erat exosus mondo pre ceteris principibus christiani-
tatis.
Quant ad che que partie adverse respond 5 des trois chens
mil frans de la tour du Palais ne furent pas ravis ne prys par son-
1 Über die Summen, welche sich Herzog Philipp der Kühne von dem
Herzogtum Burgund, der Freigrafschaft, Flandern, Artois, Nevers usw.
usw. bewilligen ließ, vgl. Plancher III 147 f. und Delaville Le Roulx
239 f. und pièces justificatives. Karl VI. schenkte 10 000 Franken.
2 Kônig Karl erhob aber eine Taille von 58 000 Franken, Delaville
le Roulx 326 (s. auch Ordonnances VIII 315); daselbst S. 325 die
Summen, welche Philipps Herrschaften beisteuerten, wie es scheint, ohne
Widerstand. 3 seroit G. 4 point •—- plus fehlt Br.
5 respond que les IIIIc mil frans du Palais G. Im Texte des Monstrelet
I 333 steht quatre mille francs statt quatre cent mille francs, in dem Text
aber, den G vonCERisis Redehat: troiscens miile frans, fol. 93. — Auch diese
Behauptungen Petits fehlen in der Justification bei Monstrelet I 241,
stehen aber in den Hss. E fol. 29 und F fol. 188 y (s. oben S. 4 Anm. 1):
La seconde maniere . . . contre les ennemis du royaume. Et apres qu’elles
ont esté levées, coeullies et mises au tresor du roy les a emblées, prinses et
ravies par sa force et puissance, c’est assavoir trois cens mil frans, qui estoient
en la tour du Palais, et cent mil ou castel de Melun. Et en donnant d’icelles
pecunes aux ennemis .