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https://doi.org/10.11588/diglit.33309#0045
Beiträge zur Geschichte der Herzöge von Burgund. 45
XII raysons, qui proeuvent la tierche verité du prumier propos
fait à Saint Pol et par les repliques faittes aux responses de partie
adverse.
Le second correlaire est que vous qui estes roy, devez avoir
aggreable tout che qu’il en a fait faire, le advouer, ratefiier et
confermer en tant que besoing seroit. Et non pas seulement en
tant, comme il luy touche, maiz en tant comme il touche ou poeut
touchier pour le tamps advenir vous et vos successeurs roys de
Franche. Che correlaire s’ensuit du prumier, attendu que mondit
segneur de Bourgoingne n’y a riens fait faire, fors que pour le bien
de vous et de vostre royaume, comme il est dessus monstré et
declarié à juste title et bonne cause.
Le tiers correlaire est que vous, sire, devés imposer silence
perpetuele à vostre procureur general et aux officiers, à qui il
poeut appartenir, et leur deffendre que jamaiz en aucune maniere
ilz ne molestent ne fachent molester (G f. 200 v.) mondit segneur
cle Bourgoingne ne ses hyretiers ou ayans cause pour l’occasion
de ladicte mort, (Brf. 77.) mander en oultre par bonnes lettres
patentes à vostredit procureur et à tous vos aultres justichiers,
officiers, subgiés etc. qui à present sont ou seront pour le tamps
advenir, que mondit segneur de Bourgoingne ilz tiennent quitte
et paisible à tous jours maiz tous ses successeurs et ayans cause,
sans leur jamaiz rienz demander à cause dudit fait advenu. Che
correlaire s’ensuit dez deuz precedens.
Le quart correlaire est que vous, sire, qui estez roy, devez
faire decret et decerner le dessusnommé criminel et sadicte femme
avoir commis criemmes de lese majesté. Ch’est assavoir ledit
criminel avoir commis criemme de lese majesté divine en prumier
et second degrez et de lese majesté humaine en prumier, second,
tiers et quart degrez. Et sadicte femme la duccesche avoir commis
criemme de lese majesté humaine 1 en prumier et tiers degrez
et de lese majesté divine en prumier degré. Che correlaire s’ensuit
clerement des majeur et mineur et conclusion de mondit sillogisme
en tant qu’il touche la personne d’icheluy criminel. Et en tant
qu’il touche la personne de sadicte femme, il s’ensuit par les pro-
bacions, qui parlent de la matiere des charoiz, maleficez et (G
f. 201) sortilegez que ledit criminel fist faire et pourchassa pour
destruire vostre personne. Et de chelle qui parle de la pomme
empoisonnée et vemineuse et des aultres poysons, dont monsegneur
1 divine G.
XII raysons, qui proeuvent la tierche verité du prumier propos
fait à Saint Pol et par les repliques faittes aux responses de partie
adverse.
Le second correlaire est que vous qui estes roy, devez avoir
aggreable tout che qu’il en a fait faire, le advouer, ratefiier et
confermer en tant que besoing seroit. Et non pas seulement en
tant, comme il luy touche, maiz en tant comme il touche ou poeut
touchier pour le tamps advenir vous et vos successeurs roys de
Franche. Che correlaire s’ensuit du prumier, attendu que mondit
segneur de Bourgoingne n’y a riens fait faire, fors que pour le bien
de vous et de vostre royaume, comme il est dessus monstré et
declarié à juste title et bonne cause.
Le tiers correlaire est que vous, sire, devés imposer silence
perpetuele à vostre procureur general et aux officiers, à qui il
poeut appartenir, et leur deffendre que jamaiz en aucune maniere
ilz ne molestent ne fachent molester (G f. 200 v.) mondit segneur
cle Bourgoingne ne ses hyretiers ou ayans cause pour l’occasion
de ladicte mort, (Brf. 77.) mander en oultre par bonnes lettres
patentes à vostredit procureur et à tous vos aultres justichiers,
officiers, subgiés etc. qui à present sont ou seront pour le tamps
advenir, que mondit segneur de Bourgoingne ilz tiennent quitte
et paisible à tous jours maiz tous ses successeurs et ayans cause,
sans leur jamaiz rienz demander à cause dudit fait advenu. Che
correlaire s’ensuit dez deuz precedens.
Le quart correlaire est que vous, sire, qui estez roy, devez
faire decret et decerner le dessusnommé criminel et sadicte femme
avoir commis criemmes de lese majesté. Ch’est assavoir ledit
criminel avoir commis criemme de lese majesté divine en prumier
et second degrez et de lese majesté humaine en prumier, second,
tiers et quart degrez. Et sadicte femme la duccesche avoir commis
criemme de lese majesté humaine 1 en prumier et tiers degrez
et de lese majesté divine en prumier degré. Che correlaire s’ensuit
clerement des majeur et mineur et conclusion de mondit sillogisme
en tant qu’il touche la personne d’icheluy criminel. Et en tant
qu’il touche la personne de sadicte femme, il s’ensuit par les pro-
bacions, qui parlent de la matiere des charoiz, maleficez et (G
f. 201) sortilegez que ledit criminel fist faire et pourchassa pour
destruire vostre personne. Et de chelle qui parle de la pomme
empoisonnée et vemineuse et des aultres poysons, dont monsegneur
1 divine G.