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Jettmar, Karl [Hrsg.]; Forschungsstelle Felsbilder und Inschriften am Karakorum Highway <Heidelberg> [Hrsg.]
Antiquities of Northern Pakistan: reports and studies (Band 2): / ed. by Karl Jettmar in collab. with Ditte König and Martin Bemmann — Mainz, 1993

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https://doi.org/10.11588/diglit.36958#0034
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nentielle de est peut-être due à l'habitude de mal
marquer les â en proto-säradä (ynpra, § 2.5.1). La même forme
pourrait être attestée dans les colophons de Gilgit (HINÜBER 1980:
54). Il n'y a pas de signe de ponctuation final.
2.6 Le
Linscription consiste en une double invocation suivie d'une longue
phrase au passif indiquant la raison d'être de l'inscription (ligne
1-6). Elle se conclut par deux formules banales (ligne 7). Le for-
mulaire, le déroulement de la phrase, la syntaxe, les titres du
donateur et de son suzerain sont tellement connus de l'épigraphie
indienne qu'il me suffira, pour les commenter, de renvoyer à SlR-
CAR 1965. Pour la double invocation initiale, voir SlRCAR 1965:
127. Pour la formule de datation, iL: 220-225. Pour les titres
royaux, ;'<L: 333-335. Pour les titres de Makar Singh, z'L: 342.
Linscription est probablement datée du (19?) décembre 671 (PIL-
LAI-SWAMIKANNU 1911: 60 et m/m, § 2.8). Lincertitude sur le
jour tient au fait que nous ignorons la nature précise du calendrier
utilisé à Gilgit. Je n'ai pas trouvé dans PILLAI-SWAMIKANNU 1911
de fête qui corresponde au treizième jour lunaire de Pausa, dont
on peut seulement dire qu'il s'agit d'un jour auspicieux. Je ne suis
pas capable de calculer les concordances astronomiques, mais il
est possible que cette date corresponde à la fois au solstice d'hiver
et à l'anniversaire de Makar Singh (in/ra, § 2.7). J^e rédacteur de
l'inscription est un très haut fonctionnaire, probablement le plus
haut fonctionnaire, du roi de Gilgit. Linscription commémore
deux faits: la construction d'un canal d'irrigation (kn(y<3-) et la
fondation d'une petite ville (p<3inm<3-). Le formulaire sanskrit
exprime ces deux faits par une séquence absolutif (apmkryya)-
adjectif verbal (krtam) qui, syntaxiquement, n'implique pas néces-
sairement relation d'antériorité et encore moins relation de causa-
lité. Mais il est clair que la création du canal est nécessaire à la
fondation de la ville. C'est pourquoi je me suis permis d'ajouter
"< ainsi >" dans la traduction.
Les lectures adoptées, et les conditions de l'irrigation prévalant en
cette région (mpra, § 2.4.1) imposent l'interprétation suivante. Le
village de Hatun préexistait à l'intervention de Makar Singh; il
était certainement entouré de terres irriguées par un canal dont la
prise d'eau était la plus proche possible. Le débit de ce canal ne
permettait pas d'irriguer la plaine caillouteuse (apwl-) en aval de

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