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Jettmar, Karl [Editor]; Forschungsstelle Felsbilder und Inschriften am Karakorum Highway <Heidelberg> [Editor]
Antiquities of Northern Pakistan: reports and studies (Band 2): / ed. by Karl Jettmar in collab. with Ditte König and Martin Bemmann — Mainz, 1993

DOI Page / Citation link: 
https://doi.org/10.11588/diglit.36958#0050
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multiplier les références bibliographiques. Je m'en tiendrai donc
aux publications les plus accessibles, ou les plus marquantes.

6. Las bronzas 6oa<?J/u'<yaas ancLm m.sc/L.s (7a Cac/ïem/m
LA 77 6.1 La<7(7/za avsrs, /votqgé par Je.s copac/m/ts (7e ^e/pe/rt
(PAL 1975: 94-95, n° 23; PAUL 1986: 190-202, PI. 85)
Ce Buddha assis est pa/éograp/h<p/emertt le plus ancien des bronzes
inscrits du Cachemire que nous connaissions aujourd'hui. Cela ne
signifie pas qu'il soit chronologiquement le plus ancien car je ne
me lasserai pas de répéter que la paléographie donne des dates
approximatives seulement: un même type d'écriture peut admettre
des datations différentes selon la région et le scribe considérés; or
nous ne connaissons pas la provenance des bronzes ici étudiés et
nous ne savons pas reconnaître la main des différents scribes ou
lapicides.
Ce Buddha de la Pan-Asian Collection (hauteur: 17,1 cm.) est
identifié par PAL comme le Buddha protégé par le serpent
Mucilinda. PAUL a fait remarquer qu'en ce cas le Buddha devrait
être en train de méditer alors qu'il est montré en a6/iqya-ma<7râ-.
Il propose, avec des arguments qui me paraissent un peu faibles,
d'y voir une représentation du Jina Amoghasiddhi. Il vaut mieux,
pour l'instant, considérer que l'identité de ce Buddha n'est pas
connue. La position des yeux est en tout cas celle d'un personnage
méditant.
Linscription figurant sur le devant a été lue par PAUL (et probab-
lement aussi par PAL qui donne la bonne traduction):
(7eyo(7/ia/7no }'a/n a area <7ra<7/; arm a,sya//
"Ceci est le don pieux de Narendradharma".
PAUL 1986: 196 ht à la suite trois signes figurant à l'arrière du
socle; il les transcrit ^a(m) 72, "en l'an 72". Ces trois aksara
existent (sa PI. 85 a). La lecture du nombre est douteuse. Il me
parait certain que ces trois aCyara, s'ils représentent une date, sont
postérieurs à la gravure de l'inscription de la face avant. Cette
dernière se termine par un double Lm<7a et il reste sur la face
avant assez de place pour graver les trois signes de la face arrière.
Pourquoi ne les y aurait-on pas ajoutés s'ils faisaient partie de
l'inscription originale? On ajoutera que la formule de datation est
incomplète (ni mois, ni aY/n), qu'elle n'est pas à sa place, que la

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