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Cartellieri, Otto; Heidelberger Akademie der Wissenschaften / Philosophisch-Historische Klasse [Editor]
Sitzungsberichte der Heidelberger Akademie der Wissenschaften, Philosophisch-Historische Klasse (1912, 11. Abhandlung): Beiträge zur Geschichte der Herzöge von Burgund [1/2] — Heidelberg, 1912

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https://doi.org/10.11588/diglit.32886#0018
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18

Otto Gartellieri:

qite monseigneur ne doit point faire querir d’y trouver moyens.
Item luy semble que vu l’estat du roy, les gens qui gouvernent,
esquelx monseigneur n’a pas trop grande seurte ne fermete, mon-
seigneur ne doit point entrer en traitte, car nulx traittez ne peuvent
estre asseures que monseigneur s'y doie fier, mais devroit faire
monseigneur savoir ä ses gens pubüquement qne monseigneur
n’entend faire chose que au bien du roy, mais tout au bien de luy
et cles siens, et que tantost s’en alast tantost ä toute puissance
devers le roy ä Tours, pour le ramener par deca s’il luy plaist,
ameneroit aussi ceulx qui l’en ont ainsy emmene et par ce conten-
tera le peuple des clioses qu’il a fait, et ne doit point quitter
manieres39 qu’il soit oui', jusques ä ce qu’il ait juge et lieu.
[G] L’autre opinion est que monseigneur ne doit point accepter
la cedule dessus dicte. Et premierement quant au premier point,
touchant la surete et la maniere d’aler ä Mante accompagne, si40
n’est point seure; mais attendu que la chose vient d’aucuns qui
se sont monstrez non estre ies bons amis, est tres periileuse; et
mesmement qu’il lui11 semble, que s’ils avoient en leur puissance
mondict seigneur, on le mit42 en tres grand dangier: ils auroient
gagne leur cause et seroient hors de la reparacion clu gouverne-
ment de ce royaume, laquelle chose ils doubtent moult. Item ne
quant au seconcl point, toucbant cle demander parclon au roy et ä
la partie, elle n’est aussi ä recevoir, car c’est faire monseigneur et
ses heritiers masles infames, inhabiles de tout honneur, et chose
suffisante pour lui et ses enfants priver de toutes seigneuries, et
aussi seroit assez preuve pour le condamner des cas proposez par
la partie adverse, en les confirmant .et approuvant, et contre tout
ce que monseigneur a fait praicher et publier par lettres patentes,
par tout le monde, aux princes etc. Item quant au mariage aussi
ce semble que ce n’est chose ä faire, mais pourrait le temps avenir
estre grand peril pour la conversation43 qui seroit sous umbre clu-
dit mariage. Mais il conseille que monseigneur (f. 60 b) le plus tost
qu’il pourra, pourchasse que le roi vienne de son bon plaisir ä
Paris, et lä venu, que monseigneur lui pourrait bien dire au fort,
que combien que monseigneur pour le bien de lui, de sa generation

39 Darüber steht: qnerir moyens.
40 se IIs.
41 leur Hs.
42 mist?
43 Korr. aus: conservation.
 
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