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Cartellieri, Otto [Hrsg.]; Heidelberger Akademie der Wissenschaften / Philosophisch-Historische Klasse [Hrsg.]
Sitzungsberichte der Heidelberger Akademie der Wissenschaften, Philosophisch-Historische Klasse (1914, 6. Abhandlung): Beiträge zur Geschichte der Herzöge von Burgund: V. Fragmente aus der zweiten "Justification du duc de Bourgogne" des Magisters Johann Petit — Heidelberg, 1914

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https://doi.org/10.11588/diglit.33309#0048
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48

Otto Cartellieri:

rapporta onques en telle fourme de parler, comme ledit proposant
a recité. Et si ly avoit raporté, il aroit fally quant à la fourme
de parler et à la vraye sentence des paroles de mondit segneur
de Bourgoingne. (Gf.222.)

Dont il s’ensuit que ledit proposant de partie adverse n’a
pas son entente; ch’est assavoir en volant monstrer que mondit
segneur se contredit et que par son mesmes tesmoin- (Br f. 92.)
gnage doibt estre pugny. Car mondit segneur ne se contredit
ne ne desment. Maiz tous jours a perseveré et encoire persevere en
sa justificacion et prochès 1, est assavoir qu’il a fait occhire ledit
criminel pour chertaines et justes causes et pour le bien du roy
et du royaume, ainsy comme il a maintenu, maintient et main-
tenra, tant qu’il vivera sans variier.

Quant ad che que partie adverse dit 2 que, se mondit segneur
eut sentu le fait estre sy chevalereux et meritoire, comme il a fait
proposer, chertes il ne l’euist pas chelé ne jour ny heure, maiz
l’euist sur piés et incontinent fait publiier en soy glorifiant de cheste
proeche: ad che je replique qu’il n’estoit pas encoire mestier de
le dire et que mondit segneur n’est pas ainsy plain de vain gloire,
connne il dit. Car non obstant qu’il ait eu des bonnes et des belles
fortunes en cas de batailles, de grans victoires et de fais moult
chevalereux, nientmains on ne trouvera point qu’il s’en glorifie
et soit glorifié en riens. (G f. 222 v.)

Et quant ad che qu’il dit que mondit segneur s’enfuy de
Paris comme desesperé 3, je replique que ch’est faulx 4. Maiz il se
retrayst en son pays pour avoir conseil, confort et ayde de ses
freres, parens, amys et subgiez à l’encontre de ses adversaires
qui faisoient grans dilligences d’assambler gens d’armes contre
luy, pour che qu’il estoit à pau de gent à Paris. Et en che n’a
point de deshonneur, quoy que dye partie adverse. Et oultre
je dye qu’il allegue à son improprement et à faulse entente che
que dit Judas: peccavi tradens sanguinem iustum 5. Car le tres-
passé n’estoit pas juste, maiz estoit tyrant, pecheur, faulx traitre
et desloyal, comme dessus est declarié.

Et quant aux paroles que dit ycheluy proposant en cheste
maniere: 0 Phelippe, duc de Bourgoingne, se tu vivoies, tu des-

1 propos G. 2 dit fehlt Br. 3 deseperé Br.

4 Aus Monstrelet I 164 und Cochon 222 geht der fluchtartige Charakter

des „secret partement“ am 26. Nov. 1407 hervor. 5 Matth. 27. 4.
 
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