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Cartellieri, Otto [Hrsg.]; Heidelberger Akademie der Wissenschaften / Philosophisch-Historische Klasse [Hrsg.]
Sitzungsberichte der Heidelberger Akademie der Wissenschaften, Philosophisch-Historische Klasse (1914, 6. Abhandlung): Beiträge zur Geschichte der Herzöge von Burgund: V. Fragmente aus der zweiten "Justification du duc de Bourgogne" des Magisters Johann Petit — Heidelberg, 1914

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https://doi.org/10.11588/diglit.33309#0049
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Beiträge zur Geschichte der Herzöge von Burgund. 49

avoueroies partie adverse et diroies que ton filz seroit degeneré 1,
car tu fus nommé et surnommé hardy, et onques ne fut veu plus
couart, plus traitre ne plus fally que ton filz: ad che je replique
que se monsegneur de Bourgoingne, (Brf. 92 v.) dont Dieu ait
l’ame, vivoit à present, il aroit moult grant joie du fait et de che
advoueroit monclit segneur son (G f. 223.) filz. Car mondit segneur
de Bourgoingne est prest de prouver que feu monsegneur son pere
dist pluiseurs foiz de la personne de mondit segneur que se Jehan
son filz, qui estoit la creature du monde qu’il amoit le mieulx,
avoit machiné les traysons et mauvestez à l’encontre de vostre
personne et generacion telles et si iniques, comme ledit criminel
avoit fait, que il mesrnez le tueroit de sa main. Et ainsy s’ensuit
que mondit segneur n’est pas degeneré, ains a fait che que sondit
vaillant segneur de pere eust fait de luy mesmez et de tout aultre,
sy l’eut sceu tel, toutes foiz qu’il eut eu opportunité et puissance
de che faire.

Et quant ad che que partie adverse a fait dire contre 2 mondit
segneur les injures qui s’ensievent, ch’est assavoir que mondit
segneur est le plus couart, le plus traytre et le plus fally etc. : je
replique qu’il n’y a guerez à faire à dire villenies et injures des gens.
Maiz ch’est grande honte aux disans de le dire, sans prouver
aucunement ou coulourer. Car tout le contraire est vray, publique
et nottoirepar toutle royaume de France et dehors, oquel royaume
et dehors mondit segneur de Bourgoingne est reputé tres hardy
chevalier, tres constant et tres proidhomme. Et qu’il soit ainsy,
je le declarasse (G f. 223 v.) plus o lonc que je ne feray, s’il ne
fust chy present, et ossy, se je ne fusse son serviteur, pour che
qu’on porroit dire que je le feroye par flaterye. Maiz toutes foiz
partie adverse me contraint à le loer et à raconter aucunes de ses
loenges qui sont vrayes et non pas menssongieres. Car comme dit
l’escripture: Crudelis est qui negligit famam suam. Ch’est à dire
que cheluy est cruel et fol, qui est negligent de soubstenir et garder
sa bonne renommée. Et o livre du gouvernement des prinches 3
nous lisons que sur toutes choses apres le salut de son ame le prinche
doibt desirer bonne renommée. Et dit oultre: qui vere desiderat

1 de guerre Br. 2 de Br.

3 Hier zitiert wohl Petit — wie der Abt von Cerisi in Monstrelet I
275 -— die (mir leider nicht zugängliche) pseudoaristotelische Schrift Secretum
Secretorum, deren französische Bearbeitung Livre du gouvernement [des
rois et] des princes weit verbreitet war; vgl. die Literatur bei Doutrepont,
Littérature 128 (Brunet, Manuel du libraire I 471; Suppl. I 61).

Sitzungsberichte der Heidelb. Akademie, phil.-hist. Ki. 1914. 6. Abh,

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