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Rieger, Dietmar; Heidelberger Akademie der Wissenschaften / Philosophisch-Historische Klasse [Hrsg.]
Sitzungsberichte der Heidelberger Akademie der Wissenschaften, Philosophisch-Historische Klasse (1975, 3. Abhandlung): Der Vers de dreyt nien Wilhelms IX. von Aquitanien: rätselhaftes Gedicht oder Rätselgedicht?: Untersuchung zu einem "Schlüsselgedicht" der Trobadorlyrik — Heidelberg: Winter, 1975

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https://doi.org/10.11588/diglit.45456#0009
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Les Sages d’autrefois, qui valaient bien ceux-ci,
Crurent, et c’est un point encor mal eclairci,
Lire au ciel les bonheurs ainsi que les desastres,
Et que chaque äme etait liee ä l’un des astres.
(On a beaucoup raille, sans penser que souvent
Le rire est ridicule autant que decevant,
Cette explication du mystere nocturne.)
Or ceux-lä qui sont nes sous le signe SATURNE,
Fauve planete, chere aux necromanciens,
Ont entre tous, d’apres les grimoires anciens,
Bonne part de malheur et bonne part de bile.
L’Imagination, inquiete et debile,
Vient rendre nul en eux l’effort de la Raison.
Dans leurs veines le sang, subtil comme un poison,
Brülant comme une lave, et rare, coule et roule
En gresillant leur triste Ideal qui s’ecroule.
Tels les Saturniens doivent souffrir et tels
Mourir, - en admettant que nous soyons mortels, -
Leur plan de vie etant dessine ligne ä ligne
Par la logique d’une Influence maligne.
(Paul Verlaine, Poemes Saturniens)1

I

Der vers de dreyt nien des «ersten» Trobadors - Lied IV in A. Jean-
roys Edition der Lieder Wilhelms IX.2 - ist eines jener altprovenzali-
schen Gedichte, die der Provenzalistik bis heute am meisten Kopfzer-
brechen bereitet haben und deren Erhellung von der Forschung immer
aufs neue versucht wurde. Charakteristisch für die Bemühungen um
1 Zit. nach Paul Verlaine, Oeuvres poetiques completes, Paris 1962 (Bibi, de la
Pleiade), p. 57. Eine «astrologische» Interpretation dieses Dichters und seines
Werks gibt Dom Neroman, Verlaine aux mains des dieux, Paris 1944 («Ver-
laine etait hante par l’idee que la planete Saturne le tenait tout entier sous sa
mysterieuse influence; nul sans doute ne le lui avait appris, nul astrologue
n’avait dresse son horoscope ...»; ib., p. 7). Vgl. in diesem Zusammenhang auch
Baudelaire, der seine Fleurs du Mal als «livre saturnien / Orgiaque et melan-
colique» bezeichnet {Epigraphe pour un livre condamne, vv. 3-4; Oeuvres com-
pletes, Paris 1968 [Bibi, de la Pleiade], p. 163).
2 Les chansons de Guillaume IX, duc d’ Aquitaine, ed. p. A. Jeanroy, Paris 19272
{CFMA 9); im folgenden: Ed.
 
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