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Jettmar, Karl [Hrsg.]; Forschungsstelle Felsbilder und Inschriften am Karakorum Highway <Heidelberg> [Hrsg.]
Antiquities of Northern Pakistan: reports and studies (Band 2): / ed. by Karl Jettmar in collab. with Ditte König and Martin Bemmann — Mainz, 1993

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https://doi.org/10.11588/diglit.36958#0027
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RA^ARTI 1953, très certainement préparée plusieurs années avant
son impression, qui ne cite ni ne semble connaître STEIN 1944; les
notes importantes ajoutées par D.C. SlRCAR au texte de CHAKRA-
\ARTI 1953. Le commentaire de JETTMAR 1977: 425 dépend de
CHAKRAWRTI 1953.
Le premier déchiffrement, dû à N. P. CHAKRAVARTI, est un véri-
table exploit. Linscription de Hatun est en effet écrite dans une
écriture indienne alors peu connue, qu'on appelle aujourd'hui pro-
to-säradä, où la distinction entre j9<3, ma et entre ha, va, et ca;
-ata et -tta est possible seulement lorsqu'on a identifié le mot.
Linscription est relativement bien conservée, mais elle est gravée
sur une surface rugueuse et des parties d'aksara ou certains signes
de voyelles peuvent être confondus avec des éraflures naturelles.
Les lignes 5 et 6, gravées sur une surface très irrégulière, sont par-
ticulièrement difficiles à lire. A ces difficultés objectives s'ajoute le
fait que N.P. CHAKRAVARTI n'avait aucune connaissance de la ré-
gion. Même si le déchiffrement a pu être facilité par la gravure
très claire (et ce n'est pas un hasard) des titres et noms royaux fi-
gurant 1. 2, et par le fait que l'inscription utilise un formulaire san-
skrit connu depuis les Guptas au moins, l'édition prmceßy donnée
par CHAKRÆARTI et SlRCAR n'en demeure pas moins un tour de
force. Dans l'ensemble elle reste utilisable. Je crois pourtant utile
de donner une nouvelle édition du texte parce que l'édition de
CHAKRA\ARTl-SlRCAR a été faite à partir de mauvaises photo-
graphies et d'un estampage sur papier qui manifestement est plus
une copie qu'une empreinte (CHAKRA\ARTI 1953: 227). Or cette
copie en quelques endroits est peu fidèle et je pense pouvoir amé-
liorer la lecture et l'interprétation sur quelques points. Pour facili-
ter la tâche du lecteur, je reproduirai d'abord (§ 2.2) la lecture et
la traduction de CHAKRAVARTI, puis (§ 2.3) la lecture de l'inscrip-
tion proposée en différentes notes par D.C. SlRCAR et la traduc-
tion que cette lecture nouvelle implique. Je donnerai enfin (§ 2.4)
une nouvelle édition de la partie du texte que j'ai pu lire. J'utili-
serai le système de transcription du sanskrit internationalement
admis depuis 1894 et les signes conventionnels qui me sont habi-
tuels: [ ] partie endommagée ou raisonnablement restituée; ( )
correction; < > ajout; X aksara manquant ou absolument illisible;
. lettre disparue. Sauf précision contraire, droite et gauche sont
toujours celles du spectateur. Ces conventions valent pour tous les
textes ici édités, réédités ou reproduits.

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