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Jettmar, Karl [Hrsg.]; Forschungsstelle Felsbilder und Inschriften am Karakorum Highway <Heidelberg> [Hrsg.]
Antiquities of Northern Pakistan: reports and studies (Band 2): / ed. by Karl Jettmar in collab. with Ditte König and Martin Bemmann — Mainz, 1993

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https://doi.org/10.11588/diglit.36958#0066
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"In the year 9, on the 2nd day of the bright half of (the month)
Vaisäkha. This is the pious gift of the great lay-worshipper Sam-
karasena, the grand Lord of the Elephant brigade. This is (also)
the meritorious bestowal of the great female-worshipper, the pro-
found devotee Devasri, the princess."
HINÜBER donne une lecture et une traduction plus exactes:
1 9. k/m in 2//
mn/mgnmjnpnn .snmknmse
2 nnvyn./y <7ey^<7/mrmo ynm
Les points qui figurent dans la transcription d'HlNÜBER ne repré-
sentent pas des lettres absentes mais des points réellement gravés
entre deux nLswn. Ces points se voient sur la première ligne seule-
ment. HINÜBER en a oublié deux, et probablement un point suscrit
d'<3nnwnr<3. Ma lecture est donc la suivante:
1 jnpmnfjnrc 99 rnüc. A7nv in 2// ^eynJ/inrmo ynw pnrnmopn-
.^nkn mnAngnmjnm.pnh .ynn?Arnrn.se
2 nnyyn.// (feynJ9nrmo ynm mn/znirn^/?nyn j9nrnmo/?n^iAjyn
rn/nJn/n'ü efevnirynynA/)/
Ma traduction est à un détail près celle d'HlNÜBER:
"En l'an 90, dans le mois de Vaisäkha, dans la quinzaine claire, au
jour 2, ceci est le don pieux du fidèle laïc mahayanique, le grand
maître du trésor Samkarasena. Ceci est le don pieux de la très
croyante fidèle laïque mahayanique Devasrï, fille du roi".
Le premier donateur est donc un fonctionnaire, maître du trésor
(.ynprn, § 2.7). C'est un adepte du mahâyâna comme le montre
l'épithète j9nrnmoj9n^nArn- (^nprn, § 6.4; SCHOPEN 1979). Ce dona-
teur porte un nom shivaïte, comme il est fréquent dans les dédi-
caces bouddhiques depuis les environs de n.è. pour le moins
(FUSSMAN dans JETTMAR 1989: 12-13). Figure à côté de ce dona-
teur une co-donatrice dont le don est évoqué par une formule
identique à celle utilisée pour le premier donateur. Cette dona-
trice est donc placée sur un pied d'égalité et non simplement asso-
ciée au don (comme elle le serait si son nom figurait à la suite de
la formule usuelle laï/zâ La raison de cette formulation
inhabituelle est probablement que la co-donatrice est une très

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