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Jettmar, Karl [Hrsg.]; Forschungsstelle Felsbilder und Inschriften am Karakorum Highway <Heidelberg> [Hrsg.]
Antiquities of Northern Pakistan: reports and studies (Band 2): / ed. by Karl Jettmar in collab. with Ditte König and Martin Bemmann — Mainz, 1993

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https://doi.org/10.11588/diglit.36958#0067
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grande dame, épouse de Samkarasena et surtout fille d'un roi. Sui-
vant une de mes anciennes suggestions (FUSSMAN 1978: 15; HINÜ-
BER 1980: 57), HINÜBER 1983: 61 considère que le titre de râ/%, à
cette époque, vaut pour n'importe quel grand baron et traduit
par "Tochter eines Adeligen". Il a en principe raison,
mais la formulation et le nom levain me semblent impliquer
nécessairement que la co-donatrice soit de haute naissance et au
moins l'égale de son mari. C'est pourquoi je traduis "fille d'un roi"
car quelle que soit l'ampleur de leurs titres, les souverains indiens
n'en restent pas moins des râ/an- et peuvent être désignés par ce
simple mot dans les inscriptions.^ De façon significative le seul
colophon de Gilgit qui mentionne deux donateurs agissant à égali-
té est le don d'un roi Patola de Gilgit et de son épouse principale,
qui porte aussi un nom royal.^ La dédicace est là aussi, mais de
façon différente, formulée de façon inhabituelle:
.su&Z/iarmasamgra/;a jrz /?afo/a yâ/a üAvamürû'zyuucz/tJasya .fa
ma/zâa'evyüm ^ama^ramâ/âyâm faf/zâ sâ/ü/zam araA7u .fa ma/zâ-
zfevyâm... (HINÜBER 1980: 58).
Samkarasena peut avoir servi un autre souverain que le roi Patola
Sàhi de Gilgit et son épouse Devasrî peut en théorie être la fille
d'un souverain indépendant. Mais le style de la tête du Buddha et
celui de l'inscription rappellent le bronze précédent; les bottes et
la ceinture du donateur figuré à gauche sont identiques à celles
que porte le roi Patola de Gilgit sur celui-ci. Quant au nom de la
donatrice, il est attesté à Gilgit sous la forme zfevatfzrzArâ dans un
manuscrit proto-säradä de l'an 3 = 627 (HINÜBER 1980: 69; HINÜ-
BER 1983: 61). Il n'est pas sûr (m/m) qu'il s'agisse de la même
personne, mais le colophon du manuscrit de Gilgit nous donne en
tout cas l'explication de la très bizarre forme 6?eva-.fry<zyâ/ï. On
part d'une forme suffixée ^ewAzrt'Arâ, prononcée <7eHzft'nyä, dont le
génitif serait *<7ewMt'zizy<zyâ/t. Le rédacteur savait que jz'n corres-
pond à sanskrit qu'il a ici voulu rétablir; pour faire plus savant
il a utilisé l'équivalence r = rz que nous avons déjà rencontrée
deux fois (§ 2.9.1 et 6.2). Le suffixe -z de j^arazuopâ^zTu- est rare

20 Inscription de Junägadh de Skandagupta: BHANDARKAR 1981: 299-300.
Discussion dans FUSSMAN 1980: 383-386.
21 Surendramäiä doit être apparentée au roi Surendravikramâdityanandin ou à
son successeur Navasurendrädityanandin: HINÜBER 1980: 56.

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