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Jettmar, Karl [Hrsg.]; Forschungsstelle Felsbilder und Inschriften am Karakorum Highway <Heidelberg> [Hrsg.]
Antiquities of Northern Pakistan: reports and studies (Band 2): / ed. by Karl Jettmar in collab. with Ditte König and Martin Bemmann — Mainz, 1993

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https://doi.org/10.11588/diglit.36958#0069
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saurait être paléographique car si récriture de cette dédicace est
nettement postérieure à celle du bronze 6.3 de 92/616, elle est
comparable à celle du relief 6.4 de 15/639. En lisant 9, on
aboutirait à une date de 633/634 qui serait paléographiquement
admissible et permettrait d'identifier Devasrî à Devasirikâ. Mais
on comprendrait mal alors que le visage du Buddha assis soit si
différent de ceux datés de 616 et 639 et si proche de celui repré-
senté en 6.5 daté de 90/714.
Le socle très complexe de 6.6 me parait également très postérieur
à ceux de 6.3 et 6.4 et il en suppose l'existence: les petits pilastres
entre lesquels sont disposés la roue, les gazelles et les petits
personnages ont la même forme que le vq/rmwm de 6.4 sans en
avoir la valeur symbolique. Ce sont de simples éléments décoratifs.
Car, quelle que soit l'interprétation du relief, il est certain que le
socle représente une surface rocheuse sur laquelle s'étend un lac
d'où sort un immense lotus sur lequel est assis un Buddha cou-
ronné et prêchant. PAUL 1986: 220-228 a raison de refuser de voir
en cette scène une illustration du sermon de Bénarès malgré la
présence des gazelles et de la roue, /aLmna- ordinaire de cette
scène. Mais je ne suis pas sûr qu'il s'agisse, comme il le propose,
d'une illustration du les deux stupas
pourraient effectivement être ceux de Prabhütaratna et de Sâkya-
muni, mais qui serait en ce cas le Buddha central? Je crois donc
plus sage pour l'instant de ne proposer aucune identification.

7. La c/irofio/cgL ùas* bronzas*
7.1 La combinaison de critères paléographiques et artistiques nous
permet ainsi d'établir une échelle chronologique qui servira à cer-
taines oeuvres anépigraphes. Ces critères, s'ils étaient isolés,
n'auraient aucune valeur opérative. Les critères paléographiques
ne sont jamais précis car plusieurs types d'écritures ont pu être uti-
lisés simultanément dans la même région et parfois par la même
personne. Il y a eu à toute époque, et on en produit encore, des
Buddhas aux épaules couvertes et des Buddhas dont l'épaule
droite est nue. Le socle à pétales de lotus est une constante de
l'art bouddhique. Les plis serrés ou lâches, se recourbant sur le
ventre ou sous l'aisselle droite, se voient dans des oeuvres plus
anciennes du Gandhara et de Mathura. Mais lorsque ces traits que

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