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Wolgast, Eike [Editor]; Seebaß, Gottfried [Editor]; Heidelberger Akademie der Wissenschaften [Editor]; Kirchenrechtliches Institut der Evangelischen Kirche in Deutschland [Editor]; Sehling, Emil [Bibliogr. antecedent]
Die evangelischen Kirchenordnungen des XVI. Jahrhunderts (7. Band = Niedersachsen, 2. Hälfte, 1. Halbband): Erzstift Bremen, Stadt Stade, Stadt Buxtehude, Stift Verden, Stift Osnabrück, Stadt Osnabrück, Grafschaft Ostfriesland und Harlingerland — Tübingen: J.C.B. Mohr (Paul Siebeck), 1963

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https://doi.org/10.11588/diglit.30042#0605
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frere penitent, afin que sachez, quelle chose vous devez estimer, tant du present frere penitent, comme de vous et de
nous, qui sommes tous pecheurs. Les escriptures nous enseignent deux choses du peché: premierement, que nous
sommes tous enclos soubz peché, secondement, que nous sommes ainsi enclos soubz peché, afin que par la seule
misericorde gratuite de Dieu par Christ nous soyons tous sauvez et ne perissons point en noz pechez. Enquoy
nous sommes aprins, quelle chose nous devons estimer de noz pechez et des pechez des autres, et quelle affection
nous devons porter les uns vers les autres en cest endroit. Car quand nous oyons que tous, sans exception,
sommes soubz peché, nous entendons, que nous sommes tous par nostre propre nature enclins à tous pechez. Nous
n'exaggererons donc point les pechez d’autruy, encores moins vouldrons nous accuser celuy, qui à peché,
pour nous justifier pardessus luy en sa condemnation. Mais pour nostre devoir nous penserons tousjours, que
noz pechez sont encores plus grans et detestables, par tant nous regarderons singulierement à nous et contemple-
rons és autres nostre peché et propre nature, afin qu’en leur resipiscence, nous nous accusions aussi devant
Dieu comme eulx. Car puis que nous sommes tous enclos soubz peché, il fault bien, que nous confessons aussi,
que nous eussions faict les mesmes faultes, que nous voyons és autres, si Dieu par sa grace ne nous eut garde.
Et pourtant nous rendons graces à nostre Dieu, qu’il ne nous à laissé tresbucher en telz pechez, comme sont les au-
tres, et le prions incessamment, que tousjours ainsi il nous garde de tresbucher. - Or puis que nous sommes tous
semblablement enclos et vendus soubz peché, nous entendons, qu’il nous convient tous nous recognoistre pecheurs et
supporter par charité chrestienne les uns les autres, quand quelqu’un à peché (Rom. 3). Autrement par nostre propre
jugement nous sommes condemnez, si pour nous justifier nous condemnons celuy, qui à peché, en tant que le mesme
peché est en nous comme en luy. - Mais quand nous oyons, que nous sommes tous enclos soubz peché, non point afin
que perissons (car Dieu ne desire point nostre perdition), ains seulement afin que par la seule gratuite misericorde,
à cause de Jesus Christ nous soyons sauvez sans nulles œuvres meritoires, à la seule gloire et louange de son nom,
nous devons aussi penser, qu’il ne fault point que demourions en noz pechez, mais recognoissans la faulte et la debte,
ayons recours à la misericorde de Dieu, qui nous à tellement aymé en son Filz, qu’il luy impute et encharge toute la
coulpe de noz pechez, moyennant que soyons vrayement desplaisans de la faulte et nous accusions nousmesmes,
non pas luy, ny sa loy tressaincte et jugement tresjuste, et aussi nous deffians entierement de toute dignité ou puis-
sance nostre, nous mettons toute nostre fiance en sa seule misericorde. - Et le Seigneur n’est point icy tant severe
ou facheux chagrin, que pour impetrer sa grace il nous soit besoing de quelque harangue ou parolles fort exquises.
II regarde le cueur seulement, non pas la grace du parler. Car si en nostre cueur nous avons vrayement desplaisir de
la faulte et nous accusons nous mesmes sans hypocrisie, demandans en vraye foy sa grace et misericorde, il n’y a
doubte, que devant que nous cryons il nous oyt, et devant que nous allons à luy il vient de soy mesmes vers nous, et
nous donne vraye repentance, nous chargeant sus les espaules de son Filz, pour nous reporter à la bergerie et veult,
qu’en son royaume y ayt joye plus grande pour un pecheur faisant penitence, que pour nonante et neuf justes [Luk
15, 7]. — Puis donc, treschers freres, qu’il est ainsi, et vous voyez en vostre presence le frere, qui à vray desplaisir du
peché, et s’accuse soy mesmes, demandant à Dieu pardon, et reconciliation avec vous et toute l’eglise, certes vous
devez, et nous tous ensemble joindre noz pechez avec le sien, pensans tresbien que son tresbuchement c’est le nostre, et
prenans exemple à luy, afin que comme il monstre par ceste penitence publique le desplaisir qu’il à de son peché,
aussi nous tous a present ayons desplaisir des nostres, nous accusans nous mesmes avec luy, prians et plourans avec
luy. — Escoutons le maintenant confesser sa faulte et prions Dieu, qu’il la face de bon cueur à la gloire de Dieu,
à son salut, et à l'edification de toute l’eglise. (Vgl.Forma ac ratio, A. Kuyper II, 187-189; Microns Ordinancien,
unten S. 644f. [dort die Schriftnachweise, die bei Poullain größtenteils fehlen].) Priere pour le penitent. -
O Seigneur Dieu Pere eternel et tout puissant, qui par la bouche de ton prophete [Ez 33, 11] nous as asseurez,
que tu ne veulx la mort du pecheur, ains plustost qu’il soit converty et vive, qui as aussi donné à la mort ton Filz
unique, non pas pour les justes, mais pour les pecheurs, afin que les oppressez du fardeau de leurs pechez se deffians
d’eulx mesmes, ayans toute leur fiance en ton Filz se retirent au throsne de ta misericorde, estans asseurez d’estre
exaucez de toy, nous voicy assemblez au nom d’icelluy ton Filz nostre Seigneur Jesus pour confesser en ta presence
noz pechez, en demandant pardon au nom de ton Filz, nous te supplions donc, Pere tresbenin et pitoyable, qu’en
premier lieu, tu esmeuves noz cueurs à la vraie cognoissance de noz pechez, et singulierement le frere penitent, qui
par son peché à offensé toute ceste eglise et à present confesse publiquement sa coulpe à ta gloire, et a l’edification
de toute l’eglise, et secondement que le frere icy confessant son peché, et nous tous aussi les nostres, soyons receuz de
toy à mercy et misericorde par la pitié de ton cher Filz Jesus Christ, et doresnavant nous veuilles tous regir, gouverner
et garantir par ton Esprit sainct, tellement, que, jaçoit que ne soyons sans peché, au moins nous ne tresbuchions en
telles enormitez, dont ton sainct et venerable nom soit blasphemé et l’evangile de ton cher Filz blasmé et le ministere de
ta parolle vilipendé et ton eglise dissipée. Delivre nous de telz vices, ô Seigneur, au nom de ton Filz, et manifeste ta
puissance en nostre infirmité contre la tirannie de peché, afin que par ta saincteté et justice nous te servions tousjours
en l’avancement de ton regne par l’evangile de ton Filz. Auquel avec toy et le sainct Esprit, un Dieu en trois per-
sonnes, soit louange, honneur et gloire eternelle. Ainsi soit il. (Vgl. Forma ac ratio, Kuyper II, 189f.; Microns
Ordinancien, unten S. 645 f.) (Für die nun folgende Vermahnung stellen wir die drei Fassungen nebeneinander:)

Admonitio ad lapsum ac L’admonition, qui est faicte Ein vermanung zu dem buß-
poenitentem fratrem. Audivi- apres ceste priere au frere pe- wirkenden bruder. Dieweil ihr nu,
sti iam, dilecte frater! quodnam sit nitent. Vous avez a present ouy, lieben brüder, gehöret habt, daß es

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