que demande instamment Sukhavarma aux (?) futurs. La digue du
ûûarma est commune aux hommes. Préservez la toujours. Que
dans l'avenir ... soit".
Lécriture est très irrégulière. Ainsi à la fin de la 1. 2 on voit côte
à côte un ^ proto-sâradâ (snAr/ia) et un ^ à base bilobée (para-
mapâyaAaz) dont le parallèle le plus proche est fourni par la plaque
de cuivre de Sungal, datée du X^ siècle (DEAMBI 1982: Table 2 B,
IX; attesté bien plus tôt: id: table 1 C). Ligne 3 on voit deux ia à
base bilobée (javajatvâaâ) suivis de trois ^a, chacun différent, mais
de facture plus classique (^aAra/a-^atva-^aAjùanâya). Le â est nor-
malement marqué par une petite barre à droite, souvent oubliée
et parfois remplacée, à partir de la ligne 3, par un petit point situé
à droite de la partie haute de l'aksara (ce qui le distingue de
l'aaaxvâra, signalé par un point au-dessus de l'aksara): 1. 3
.suAdanaya; 1. 4 Ara/e Arâ/e et le râ de aârânâ. L'annxvâra
est très souvent oublié. Le vfsa/ga est généralement absent sauf 1.
4 AdanaJh/u/î et 1. 3 dans un mot où il n'a rien à faire: avafaùnfa.
Il y a un npad/unânrya 1. 4 : ùùâw'na/i pa (comme dans DEAMBI
1982: Table 2 B, VII) et deux 1. 5. La gravure est très peu soignée
et le sanskrit très incorrect.
La ligne 1 et la ligne 2 sont gravées en deux parties, disposées de
part et d'autre de la base du va/'râyaaa qui déborde sur la partie
supérieure de la plinthe. PAUL lit 15, mais le signe qui devrait
être celui des dizaines est plus enroulé que celui que l'on trouve
à la fin de la 1. 1 (pamcaùaxyâm 75). Il est tout à fait identique au
symbole siddham que l'on trouve au début de toutes ces inscrip-
tions. La gravure très peu soignée du texte n'exclut pas une inter-
version des signes et je lis # 5 correspondant à # ^am 5
attendu. Cela ne change pas grand chose à la date réelle: dix ans
importent peu pour notre démonstration. Le a/ de eaAsaArùa est sûr
et se devine même sur la copie de PAUL.
Ligne 2, la finale de ùqya<7ûaf?ne est sûre: le -c a dans cette
inscription la forme d'un accent circonflexe renversé (1. 4 ûûâyo,
^oArûa, pâ/amyo). La lecture du nom du donateur est incertaine:
sauf dans wwa, il est impossible dans cette inscription de dis-
tinguer ôa de va. Par ailleurs, la haste verticale droite du va/7?a de
va/?na se prolonge vers le bas. Mais elle ne se recourbe pas autant
que l'indique la copie de PAUL: si c'est un /; il est incomplet. On
peut donc transcrire soit ^aArûaû[r]arma, comme PAUL; soit^aA^ûa-
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ûûarma est commune aux hommes. Préservez la toujours. Que
dans l'avenir ... soit".
Lécriture est très irrégulière. Ainsi à la fin de la 1. 2 on voit côte
à côte un ^ proto-sâradâ (snAr/ia) et un ^ à base bilobée (para-
mapâyaAaz) dont le parallèle le plus proche est fourni par la plaque
de cuivre de Sungal, datée du X^ siècle (DEAMBI 1982: Table 2 B,
IX; attesté bien plus tôt: id: table 1 C). Ligne 3 on voit deux ia à
base bilobée (javajatvâaâ) suivis de trois ^a, chacun différent, mais
de facture plus classique (^aAra/a-^atva-^aAjùanâya). Le â est nor-
malement marqué par une petite barre à droite, souvent oubliée
et parfois remplacée, à partir de la ligne 3, par un petit point situé
à droite de la partie haute de l'aksara (ce qui le distingue de
l'aaaxvâra, signalé par un point au-dessus de l'aksara): 1. 3
.suAdanaya; 1. 4 Ara/e Arâ/e et le râ de aârânâ. L'annxvâra
est très souvent oublié. Le vfsa/ga est généralement absent sauf 1.
4 AdanaJh/u/î et 1. 3 dans un mot où il n'a rien à faire: avafaùnfa.
Il y a un npad/unânrya 1. 4 : ùùâw'na/i pa (comme dans DEAMBI
1982: Table 2 B, VII) et deux 1. 5. La gravure est très peu soignée
et le sanskrit très incorrect.
La ligne 1 et la ligne 2 sont gravées en deux parties, disposées de
part et d'autre de la base du va/'râyaaa qui déborde sur la partie
supérieure de la plinthe. PAUL lit 15, mais le signe qui devrait
être celui des dizaines est plus enroulé que celui que l'on trouve
à la fin de la 1. 1 (pamcaùaxyâm 75). Il est tout à fait identique au
symbole siddham que l'on trouve au début de toutes ces inscrip-
tions. La gravure très peu soignée du texte n'exclut pas une inter-
version des signes et je lis # 5 correspondant à # ^am 5
attendu. Cela ne change pas grand chose à la date réelle: dix ans
importent peu pour notre démonstration. Le a/ de eaAsaArùa est sûr
et se devine même sur la copie de PAUL.
Ligne 2, la finale de ùqya<7ûaf?ne est sûre: le -c a dans cette
inscription la forme d'un accent circonflexe renversé (1. 4 ûûâyo,
^oArûa, pâ/amyo). La lecture du nom du donateur est incertaine:
sauf dans wwa, il est impossible dans cette inscription de dis-
tinguer ôa de va. Par ailleurs, la haste verticale droite du va/7?a de
va/?na se prolonge vers le bas. Mais elle ne se recourbe pas autant
que l'indique la copie de PAUL: si c'est un /; il est incomplet. On
peut donc transcrire soit ^aArûaû[r]arma, comme PAUL; soit^aA^ûa-
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