ce une position oblique tout a fait irreguliere.
La description du comporte necessairement une part d'interpreta-
tion. On trouvera plus loin les raisons qui fondent cette interpretation.
Le se compose, de bas en haut, d'un escalier de quatre marches;
d'un soubassement quadrangulaire supportant unpra&z/^zn^-paf/za (che-
min de circumambulation) en encorbellement entoure de colonnes; d'un
an&z (dome) decore d'une niche; d'une /zzzz7rzz'^ et de sept parasols. Le
sornmet du monument est detruit. 11 portait quatre bannieres qui enca-
drent le .sfzzpa, deux a gauche, deux a droite, Tune descendant presque
verticalement jusqu'au bas de la /zayrnz^, 1'autre plus courte et de forme
sinueuse.
Lescalier a quatre marches, y compris la marche de depart et la marche
d'arrivee. Rien ne permet de penser qu'il fasse partie d'un podium qui
constituerait la base magonnee du ,sfnp<3. En l'absence de tout trait qui
puisse faire penser a l'existence de ce podium, on doit se representer le
.stnpa comme bati sur une eminence naturelle que l'escalier permettait
de gravir. Cette interpretation oblige a conclure que les deux clochettes
representees comme suspendues a chacun des angles de la base du sou-
bassement quadrangulaire sont une fantaisie qui ne correspond a aucun
detail structurellement possible: la base du soubassement quadrangulai-
re est en contact direct avec le sol et les clochettes ne peuvent done
pendre dans le vide. De meme les quatre merlons a degres dessines a
la base du soubassement quadrangulaire constituent un decor de fantai-
sie ne correspondant a aucune realite architecturale puisque par defini-
tion des merlons ne se trouvent jamais au contact de la ligne de sol. Par
ailleurs les deux merlons du centre bloquent le palier d'arrivee d'escali-
er, ce qui, architecturalement, est egalement impossible.
La seule maniere de restituer une coherence architecturale au decor de
clochettes et de merlons serait de supposer que l'escalier fait partie d'un
podium de magonnerie non represente. Mais cette autre interpretation
implique qu'un artiste qui trouvait tant de plaisir et passait tant de
temps a graver les moindres details de ce panneau (la multitude de
feuilles de l'arbre du izbz'-;^^, les doigts et les orteils du ho^/zz^ttva,
le double battant de chacune des clochettes etc.) ait decide qu'en cet
endroit il pouvait, par convention artistique, se dispenser de representer
les cotes et la base du podium. Admettre cette contradiction ne permet-
trait pas pour autant d'expliquer la position des deux merlons centraux:
ils continueraient a bloquer l'arrivee de l'escalier et resteraient done ar-
chitecturalement incomprehensibles.
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La description du comporte necessairement une part d'interpreta-
tion. On trouvera plus loin les raisons qui fondent cette interpretation.
Le se compose, de bas en haut, d'un escalier de quatre marches;
d'un soubassement quadrangulaire supportant unpra&z/^zn^-paf/za (che-
min de circumambulation) en encorbellement entoure de colonnes; d'un
an&z (dome) decore d'une niche; d'une /zzzz7rzz'^ et de sept parasols. Le
sornmet du monument est detruit. 11 portait quatre bannieres qui enca-
drent le .sfzzpa, deux a gauche, deux a droite, Tune descendant presque
verticalement jusqu'au bas de la /zayrnz^, 1'autre plus courte et de forme
sinueuse.
Lescalier a quatre marches, y compris la marche de depart et la marche
d'arrivee. Rien ne permet de penser qu'il fasse partie d'un podium qui
constituerait la base magonnee du ,sfnp<3. En l'absence de tout trait qui
puisse faire penser a l'existence de ce podium, on doit se representer le
.stnpa comme bati sur une eminence naturelle que l'escalier permettait
de gravir. Cette interpretation oblige a conclure que les deux clochettes
representees comme suspendues a chacun des angles de la base du sou-
bassement quadrangulaire sont une fantaisie qui ne correspond a aucun
detail structurellement possible: la base du soubassement quadrangulai-
re est en contact direct avec le sol et les clochettes ne peuvent done
pendre dans le vide. De meme les quatre merlons a degres dessines a
la base du soubassement quadrangulaire constituent un decor de fantai-
sie ne correspondant a aucune realite architecturale puisque par defini-
tion des merlons ne se trouvent jamais au contact de la ligne de sol. Par
ailleurs les deux merlons du centre bloquent le palier d'arrivee d'escali-
er, ce qui, architecturalement, est egalement impossible.
La seule maniere de restituer une coherence architecturale au decor de
clochettes et de merlons serait de supposer que l'escalier fait partie d'un
podium de magonnerie non represente. Mais cette autre interpretation
implique qu'un artiste qui trouvait tant de plaisir et passait tant de
temps a graver les moindres details de ce panneau (la multitude de
feuilles de l'arbre du izbz'-;^^, les doigts et les orteils du ho^/zz^ttva,
le double battant de chacune des clochettes etc.) ait decide qu'en cet
endroit il pouvait, par convention artistique, se dispenser de representer
les cotes et la base du podium. Admettre cette contradiction ne permet-
trait pas pour autant d'expliquer la position des deux merlons centraux:
ils continueraient a bloquer l'arrivee de l'escalier et resteraient done ar-
chitecturalement incomprehensibles.
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