ne a Chilas II, pas a Shatial. Lauteur du triptyque n'est pas le seul a
s'etre accorde cette facilite. Un reliquaire de bronze a balustrade, pro-
venant de la region de Jaulian (Taxila) et conserve au British Muse-
um^^ (6g. 10), et identique pour ses parties basses au .sti/pa de Shatial,
ne comporte pas non plus cet escalier d'acces structurellement indispen-
sable. La non-representation de cet element est egalement vraisembla-
ble sur toute une serie de reliefs montrant un ap&z en fort retrait par
rapport au soubassement^: les auteurs de ces reliefs, qui ne connais-
saient pas les regies de la perspective, se sont ainsi debarrasses du pro-
bleme que pose la representation en elevation d'un escalier droit appu-
ye contre une surface verticale.
Les .stupas de type ancien, dont pose directement sur le sol, sont
entoures d'une barriere ou ve&'ka destinee a restreindre l'acces au pra-
rfaCsipa-pat/ia. Sanci et Bharhut en sont les exemples les plus fameux.
Cette vecfika est visible sur de nombreux reliefs.^ Elle peut etre de
plan quadrangulaire et marquee aux angles de hautes colonnes. Des re-
liefs de Sanci I et Mathura temoignent de l'existence de ces colonnes in-
corporees a la veJika.^^ Les grands .stupas, dits asokeens ou 6?/iaf?nara/z-
ka, de Taxila et Butkara I, dont aucun soubassement quadrangulaire ne
separe du sol l'aa<ta, etaient de meme entoures d'une ve^ika et de co-
lonnes disposees a intervalles reguliers. Cette vcJika fut plus tard rem-
placee par une serie de petits batiments, mais les colonnes resterent vi-
sibies.^^ Lorsque dans des edifices plus recents l'a%/a fut sureleve et
construit au-dessus d'un ou plusieurs soubassements quadrangulaires,
certains architectes deciderent de pareillement surelever le pra^aCsiaa-
pat/ra pour le maintenir au niveau de l'a%?a, de le borner par un garde-
des. Les effets de perspective sont tres rares. On ne peut done exclure que les stn-
pos representes avec un seui escalier en fagade, type architectural dont le ytnpa de
Gul Dara garantit Texistence, n'en aient pas en realite comporte quatre, un sur cha-
cune des faces du soubassement. Unyfnpg apr^aLsm^-potAo sureleve et quatre es-
caliers d'acces est illustre dans KURITA 1988-90: vol. I, p. 262, n° 546.
83 KURITA 1988-90: vol. II, p. 264, n° 799.
84 Par exemple FACCENNA 1986: 507-511; KURITA 1988-90: vol. I, p. 258, n° 531 et
532; p. 259, n° 538 etc.
85 Voir BENisn 1960: pi. 1-XXIII.
86 BENisn 1960: pi. Via et XIII.
87 Taxila: MARSHALL 1951: III, pi. 45. Butkara: FACCENNA 1981: Part 5.2, general
plan n° 2. Autres exemples: FACCENNA 1986: particulierement 505-507.
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s'etre accorde cette facilite. Un reliquaire de bronze a balustrade, pro-
venant de la region de Jaulian (Taxila) et conserve au British Muse-
um^^ (6g. 10), et identique pour ses parties basses au .sti/pa de Shatial,
ne comporte pas non plus cet escalier d'acces structurellement indispen-
sable. La non-representation de cet element est egalement vraisembla-
ble sur toute une serie de reliefs montrant un ap&z en fort retrait par
rapport au soubassement^: les auteurs de ces reliefs, qui ne connais-
saient pas les regies de la perspective, se sont ainsi debarrasses du pro-
bleme que pose la representation en elevation d'un escalier droit appu-
ye contre une surface verticale.
Les .stupas de type ancien, dont pose directement sur le sol, sont
entoures d'une barriere ou ve&'ka destinee a restreindre l'acces au pra-
rfaCsipa-pat/ia. Sanci et Bharhut en sont les exemples les plus fameux.
Cette vecfika est visible sur de nombreux reliefs.^ Elle peut etre de
plan quadrangulaire et marquee aux angles de hautes colonnes. Des re-
liefs de Sanci I et Mathura temoignent de l'existence de ces colonnes in-
corporees a la veJika.^^ Les grands .stupas, dits asokeens ou 6?/iaf?nara/z-
ka, de Taxila et Butkara I, dont aucun soubassement quadrangulaire ne
separe du sol l'aa<ta, etaient de meme entoures d'une ve^ika et de co-
lonnes disposees a intervalles reguliers. Cette vcJika fut plus tard rem-
placee par une serie de petits batiments, mais les colonnes resterent vi-
sibies.^^ Lorsque dans des edifices plus recents l'a%/a fut sureleve et
construit au-dessus d'un ou plusieurs soubassements quadrangulaires,
certains architectes deciderent de pareillement surelever le pra^aCsiaa-
pat/ra pour le maintenir au niveau de l'a%?a, de le borner par un garde-
des. Les effets de perspective sont tres rares. On ne peut done exclure que les stn-
pos representes avec un seui escalier en fagade, type architectural dont le ytnpa de
Gul Dara garantit Texistence, n'en aient pas en realite comporte quatre, un sur cha-
cune des faces du soubassement. Unyfnpg apr^aLsm^-potAo sureleve et quatre es-
caliers d'acces est illustre dans KURITA 1988-90: vol. I, p. 262, n° 546.
83 KURITA 1988-90: vol. II, p. 264, n° 799.
84 Par exemple FACCENNA 1986: 507-511; KURITA 1988-90: vol. I, p. 258, n° 531 et
532; p. 259, n° 538 etc.
85 Voir BENisn 1960: pi. 1-XXIII.
86 BENisn 1960: pi. Via et XIII.
87 Taxila: MARSHALL 1951: III, pi. 45. Butkara: FACCENNA 1981: Part 5.2, general
plan n° 2. Autres exemples: FACCENNA 1986: particulierement 505-507.
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