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teur: si nous savons desormais quelle etait sa sensibilite artistique, si
nous avons quelqu'experience de sa maniere, nous n'avons encore rien
dit de sa culture artistique et bouddhique. En retrouvant lbrigine de
parties de la composition, ou de details decoratifs, nous devrions pouvo-
ir preciser la date du triptyque et lbrigine geographique de son auteur.
La partie basse du jlEptz (soubassement, evoque un type
de .stupa gandharien connu par les monuments, les reliefs et les
de Chilas II. Ledifice se compose d'un aaJa bati sur un soubassement
quadrangulaire assez haut. EaaJa est en fort retrait par rapport au sou-
bassement, ce qui permet l'amenagement d'un chemin de circumambu-
lation (praJaZ^ma-paf/;a) autour de l'aa&z. Un garde-fou plus ou moins
haut protege les fideles d'une chute eventuelle. Le jtapa de Gul Dara,
dans la region de Caboul, en Afghanistan, est le meilleur exemple survi-
vant de ce type de .stapa. 11 date du ou du VT siecle de n.e.,^ mais
deux dessins de Chilas II en attestent l'existence bien anterieurement,
des le U siecle de n.e. probablement^ (Eg. 9). Le meme type de stupa
se voit sur un relief du Gandhara, qubn ne peut malheureusement pas
dater.^ Lacces a ce pra^aCsiua-pat/:a sureleve se fait necessairement
par un escalier monumental^" qui subsiste a Gul Dara et qui est dessi-

79 FUSSMAN/LE BERRE 1976: 50, pi. X, 3 et XIV, 9. Bien que cette datation n'ait pas
toujours ete admise par certains auteurs de compte-rendus, je me sens oblige de la
maintenir. Au reste, cette datation importe peu ici: les dessins de Chilas II mon-
trent que ce type architectural remonte au 1^ siecle de n.e. au plus tard. On n'a re-
trouve a Gul Dara aucune trace de la balustrade, dont on doit neanmoins supposer
l'existence bien que certains reliefs se dispensent de la representer: un relief du
Musee de Peshawar montre un stupa proche par la forme du stupa de Gul Dara
avec un escalier d'acces aupradaCp'ua-paPta, mais sans garde-fou: KURITA 1988-90:
vol. I, pp. 257, 530. D'autres reliefs montrent des stupas dont le prartaAspta^patha
sureleve est borne de colonnes, mais n'est limite par aucun garde-fou: FACCENNA
1986: 507-510, KURITA 1988-90: vol. I, p. 257, n° 528; i'hu?.: 259, n° 538 etc. On peut
penser que le garde-fou, dans certains cas, etait fort bas et fait de materiaux legers:
une simple corde pouvait en tenir lieu et on comprend que celle-ci ne soit pas re-
presentee.
80 FUSSMAN 1989: pi. 5, 9 et surtout 22. Ces stupas ont une balustrade et un escalier
d'acces.
81 KURITA 1988-90: vol. I, p. 262, n° 546. KURITA 1988-90: vol. I, p. 261, n° 544 ( -
FACCENNA 1986: 511 n° 17) illustre un batiment a balustrade du meme type, mais
dont 1'auJa est remplace par une chapelle; je ne crois pas qu'on puisse garantir
l'authenticite de ce bas-relief.
82 Les dessins et les reliefs montrent en general des elevations, c'est-a-dire des fa$a-

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