de pilastres;^ c'est je crois le cas a Shatial ou les pilastres, reconnais-
sables a leur chapiteau, decorent une paroi pleine et supportent, comme
c'est generalement le cas lorsque la /t#/77uZa3 est pleine, un entablement
en forte saillie^ et borde de merlons. Je ne crois pas que le dessina-
teur de Shatial ait cherche a representer une simple barriere quadran-
gulaire. Celles que je connais sont en general faites d'un entrecroise-
ment cubique de poteaux verticaux et de poutres transversales formant
un quadrillage ou lbn ne decele pas trace de chapiteau.^ 11 est rare
que la traverse superieure de ces barrieres soit en forte saillie, plus rare
encore qu'elle soit surmontee de merlons a degres. 11 est done probable
que la /tarnnM de Shatial, malgre son apparence, n'est pas une barriere.
On est tente de voir dans les merlons, dont l'origine assyrienne et irani-
enne^ est certaine et dont on trouve trace en Bactriane,^ l'indice
d'une influence occidentale. En fait cet element de decor est naturalise
indien depuis fort longtemps: les /mwn^s en pyramide inversee, des
Sanci et Mathura, sont normalement surmontees d'une rangee de mer-
lons a gradins.^ Les /mfvm'Aras des reliefs et reliquaires du Gandhara
en tres souvent ornees.^ Les merlons de la de Shatial n'ont
done rien qui puisse nous etonner. Quant aux merlons du soubassement,
ils n'ont d'etrange que leur position.
Les parasols sont le couronnement oblige du .stnpa. Leur nombre de-
pend en theorie de la nature du La traduction tibetaine du wiqya
des Afn/<zy^rv<2jhvo^ms enseigne ainsi qu'il faut dresser trois parasols sur
le contenant les cendres de quelqu'un qui ne renaitra plus (an<3ga-
99 Exemple: KURITA 1988-90: vol. I, p. 240, P4-X et p. 259, n° 538. monolithe
de Haihak/ Samangan, en Bactriane afghane: AUBOYER/DARBOIS 1968: 90-91.
100 La plupart des conservees ont l'apparence d'une pyramide a degres pointe
en bas.
101 A Sanci: BENISTI 1960: pi. I, VIb (barriere cubique); pi. IV, IX, XI, XII(avec encor-
bellement) etc. Au Gandhara: KURITA 1988-90: vol. I, p. 259, n° 536 et 537; vol. II,
p. 251, n° 758; p. 262, n° 791; p. 265, n° 802; p. 266, n° 803; p. 267, n° 809; p. 268, n°
811.
102 Ce sont des elements obliges du decor a Persepolis et Suse.
103 A Surkh Kotal en particular.
104 BENisn 1960: 60, pi. Via, VII, IX-XII.
105 TissoT 1985: pi. IX, n° 2; FACCENNA 1986: 510, n° 16; KURITA 1988-90: vol. I, p.
257, n° 528; vol. II, p. 249, n° 753; p. 251, n° 756; p. 261, n° 790; p. 262, n°791; p.
264, n° 797 et 799; p. 265, n° 801; TANABE 1993: n° 89.
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sables a leur chapiteau, decorent une paroi pleine et supportent, comme
c'est generalement le cas lorsque la /t#/77uZa3 est pleine, un entablement
en forte saillie^ et borde de merlons. Je ne crois pas que le dessina-
teur de Shatial ait cherche a representer une simple barriere quadran-
gulaire. Celles que je connais sont en general faites d'un entrecroise-
ment cubique de poteaux verticaux et de poutres transversales formant
un quadrillage ou lbn ne decele pas trace de chapiteau.^ 11 est rare
que la traverse superieure de ces barrieres soit en forte saillie, plus rare
encore qu'elle soit surmontee de merlons a degres. 11 est done probable
que la /tarnnM de Shatial, malgre son apparence, n'est pas une barriere.
On est tente de voir dans les merlons, dont l'origine assyrienne et irani-
enne^ est certaine et dont on trouve trace en Bactriane,^ l'indice
d'une influence occidentale. En fait cet element de decor est naturalise
indien depuis fort longtemps: les /mwn^s en pyramide inversee, des
Sanci et Mathura, sont normalement surmontees d'une rangee de mer-
lons a gradins.^ Les /mfvm'Aras des reliefs et reliquaires du Gandhara
en tres souvent ornees.^ Les merlons de la de Shatial n'ont
done rien qui puisse nous etonner. Quant aux merlons du soubassement,
ils n'ont d'etrange que leur position.
Les parasols sont le couronnement oblige du .stnpa. Leur nombre de-
pend en theorie de la nature du La traduction tibetaine du wiqya
des Afn/<zy^rv<2jhvo^ms enseigne ainsi qu'il faut dresser trois parasols sur
le contenant les cendres de quelqu'un qui ne renaitra plus (an<3ga-
99 Exemple: KURITA 1988-90: vol. I, p. 240, P4-X et p. 259, n° 538. monolithe
de Haihak/ Samangan, en Bactriane afghane: AUBOYER/DARBOIS 1968: 90-91.
100 La plupart des conservees ont l'apparence d'une pyramide a degres pointe
en bas.
101 A Sanci: BENISTI 1960: pi. I, VIb (barriere cubique); pi. IV, IX, XI, XII(avec encor-
bellement) etc. Au Gandhara: KURITA 1988-90: vol. I, p. 259, n° 536 et 537; vol. II,
p. 251, n° 758; p. 262, n° 791; p. 265, n° 802; p. 266, n° 803; p. 267, n° 809; p. 268, n°
811.
102 Ce sont des elements obliges du decor a Persepolis et Suse.
103 A Surkh Kotal en particular.
104 BENisn 1960: 60, pi. Via, VII, IX-XII.
105 TissoT 1985: pi. IX, n° 2; FACCENNA 1986: 510, n° 16; KURITA 1988-90: vol. I, p.
257, n° 528; vol. II, p. 249, n° 753; p. 251, n° 756; p. 261, n° 790; p. 262, n°791; p.
264, n° 797 et 799; p. 265, n° 801; TANABE 1993: n° 89.
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