Metadaten

Sommer, Andreas Urs; Nietzsche, Friedrich; Heidelberger Akademie der Wissenschaften [Contr.]
Historischer und kritischer Kommentar zu Friedrich Nietzsches Werken (Band 6,1): Kommentar zu Nietzsches "Der Fall Wagner", "Götzen-Dämmerung" — Berlin, Boston: De Gruyter, 2012

DOI Page / Citation link: 
https://doi.org/10.11588/diglit.70913#0146
License: In Copyright

DWork-Logo
Overview
loading ...
Facsimile
0.5
1 cm
facsimile
Scroll
OCR fulltext
Stellenkommentar WA 8, KSA 6, S. 30-31 127

31, 9-13 Man ist Schauspieler damit, dass man Eine Einsicht vor dem Rest der
Menschen voraus hat: was als wahr wirken soll, darf nicht wahr sein. Der Satz
ist von Talma formulirt: er enthält die ganze Psychologie des Schauspielers, er
enthält — zweifeln wir nicht daran! — auch dessen Moral.] Vgl. NL 1888, KSA 13,
12[1](327), 209 (korrigiert nach KGW IX 7, W II 4, 74, 10-12): „Der Schauspieler
(Talma) — das, was wahr wirken soll, darf nicht wahr sein..." und
NL 1888, KSA 13, 14[56], 244 (KGW IX 8, W II 5, 154, 8-12, hier ohne durchgestri-
chene Passagen wiedergegeben): „Erster Satz aller Theater-Optik: was als wahr
wirken soll, darf nicht wahr sein. / Der Schauspieler hat das Gefühl nicht, das
er darstellt; er wäre verloren, wenn er es hätte / Man kennt, wie ich hoffe,
die berühmten Ausführungen Talmas". Diese „berühmten Ausführungen" des
französischen Schauspielers Francois-Joseph Talma (1763-1826) hat N. in dem
eher entlegenen Werk Les coulisses du passe von Victor Hugos Schwager, dem
Journalisten und Librettisten Paul (Henri) Foucher (1810-1875) gefunden und
in NL 1887/88, KSA 13, 11[62], 30 f. (KGW IX 7, W II 3, 170, 38-56-171, 6-30) in
extenso exzerpiert. Die späteren Nachlassnotizen sowie 31, 9-13 stellen eine
Verknappung und Pointierung der folgenden Originalpassage bei Foucher 1873,
47-49 dar. „Il est probable que Talma, cherchant ä mettre un certain naturel
dans ce morceau academique, avait dans son expression quelque chose de
nai'f, d'etonne, qui devait donner de la realite ä la terrible hallucination
d'Oreste. / Ici quelques idees que nous a leguees ce meme grand acteur, nous
initiant ä un detail curieux sur ses etudes dans ce meme röle d'Oreste: / ,0ui,
nous devons etre sensibles, nous devons eprouver l'emotion, mais pour mieux
l'imiter, pour mieux en saisir le caractere par l'etude et la reflexion. Notre art
en exige de profondes. Point d'improvisation possible sur la scene, sous peine
d'echec. Tout est calcule, tout doit /48/ etre prevu, et l'emotion, qui semble
soudaine, et le trouble, qui parait involontaire. / ,L'intonation, le geste, le
regard qui semblent inspires, ont ete repetes cent fois. Le poete reveur cherche
un beau vers, le musicien une melodie, le geometre une demonstration; aucun
d'eux n'y attache plus d'interet que nous ä trouver le geste et l'accent qui rend
le mieux le sens d'un seul hemistiche. Cette etude suit en tous lieux l'acteur
epris de son art. Tenez, ces deux vers de Pyrrhus dans Andromaque: I Vous
voulez qu'un roi meure, et pour son chätiment / Vous ne donnez qu'un jour,
qu'une heure, qu'un moment. / ces deux vers, j'ai trouve la maniere dont je
les dis au theätre chez un notaire en attendant la signature d'un contrat de
mariage. Faut-il vous dire plus? Nous nous sommes ä nous-memes, voyez vous,
quand nous aimons notre art, des sujets d'observation. J'ai fait des pertes bien
cruelles; j'ai souvent ressenti des chagrins profonds; eh bien, apres ces pre-
miers moments oü la douleur se fait jour par des cris et par des larmes, je
sentais qu'involontairement je faisais un retour sur mes souffrances et qu'en
 
Annotationen
© Heidelberger Akademie der Wissenschaften