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Sommer, Andreas Urs; Nietzsche, Friedrich; Heidelberger Akademie der Wissenschaften [Mitarb.]
Historischer und kritischer Kommentar zu Friedrich Nietzsches Werken (Band 6,1): Kommentar zu Nietzsches "Der Fall Wagner", "Götzen-Dämmerung" — Berlin, Boston: De Gruyter, 2012

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https://doi.org/10.11588/diglit.70913#0363
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344 Götzen-Dämmerung

unangenehmen Erfahrungen und Befürchtungen, nach einem Grund sucht,
sich schlecht zu befinden." (NL 1884, KSA 11, 26[92], 174, 20-28) „Man denke
doch an die uns fast ,unbewußte' Noth der Eingeweide, an die Blutdruck-Span-
nungen im Unterleibe, an die krankhaften Zustände des nervus sympathicus —:
und wie Vieles giebt es, wovon wir kaum durch das sensorium commune einen
Schimmer von Bewußtsein haben! — Nur der anatomisch Unterrichtete räth
bei solchen ungewissen Unlust-Gefühlen auf die rechte Gattung und Gegend
der Ursachen" (NL 1885, KSA 11, 38[1], 596, 14-20).
Diese beiden Notizen erlauben die Identifikation der ungenannten Quelle,
die diesen physiologischen Beobachtungen zugrunde liegt, nämlich Richets
L'homme et l'intelligence: „Nous ne sentons pas le coeur se mouvoir dans son
pericarde, les poumons se distendre dans la plevre, le cerveau qui, anime de
mouvements oscillatoires, deplace le liquide cephalo-rachidien, le foie qui
secrete la bile, l'estomac et l'intestin qui sont agites de mouvements peristalti-
ques incessants. Non assurement, toutes ces operations nous echappent, et
ces deplacements s'accomplissent ä notre insu. Mais, quoique nous n'en avons
pas la nette perception, toutes ces excitations peripheriques, d'une nature spe-
ciale, vont au sensorium commune, et agissent sur lui. / Notre etat psychique
depend de ces excitations inconscientes. Un individu qui digere mal, meme
s'il ne ressent pas de douleur vive ä l'epigastre, sera maussade et apathique.
Un individu atteint d'une maladie de coeur est en proie ä une anxiete perpetu-
elle. / Celui-lä qui est en bonne sante se sent vivre, et bien vivre. Quantite de
perceptions confuses et vagues arrivent ä sa conscience et l'avertissent que
tout est en bon etat. De lä un sentiment de satisfaction inconsciente. / Au
contraire un individu malade, sans pouvoir preciser le siege et la nature de
son mal, sent confusement qu'il y a en lui quelque chose d'anormal et alors
un sentiment d'angoisse et d'anxiete remplace le bien-etre tout ä l'heure. /
C'est le grand sympathique qui, par d'innombrables rameaux, donnant la sen-
sibilite aux visceres, envoie ä l'etre vivant la conscience de sa vie. Quand il est
excite, altere, soit par une inflammation, soit par un traumatisme, il envoie ä
l'etre malade la conscience d'une alteration organique profonde. / Les hommes
dont le grand sympathique est intact sont gais et dispos. Ceux dont le grand
sympathique souffre sont mornes, tristes, sans courage. On peut, quoique un
certain effort soit assurement necessaire, etre de bonne humeur, avec une nev-
ralgie d'un nerf sensitif rachidien. On ne saurait l'etre avec une nevralgie du
grand sympathique. / Quand une maladie survient ä la main, ä la langue, ou
au cou, nous pouvons preciser le mal et sentir la douleur; mais quand c'est
un viscere qui est malade, la douleur est le plus souvent confuse, surtout si la
maladie n'est pas aigue. Cependant ce mal indetermine donne au patient une
notion vague de douleur, une sorte d'inquietude generale, qui parfois revele
 
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