124 Der Antichrist. Fluch auf das Christenthum
Pandora, die die Büchse mit allen Übeln geöffnet haben soll. Diese kamen
damit über die Menschen — mit Ausnahme der Hoffnung, vgl. Hesiod: Werke
und Tage, V. 90-100. In MA I 71 wo N. die Pandora-Geschichte deutet, gilt die
Hoffnung als das „übelste der Uebel, weil sie die Qual der Menschen verlän-
gert" (KSA 2, 82, 19 f.). Gewöhnlich neigen die Hesiod-Interpreten dazu, die
Hoffnung nicht als Übel anzusehen — der Hesiod-Kommentar in N.s Bibliothek
lässt die Frage nach dem Charakter der Hoffnung unbestimmt (Schoemann
1868, 213).
190, 28-34 Damit Liebe möglich ist, muss Gott Person sein; damit die unters-
ten Instinkte mitreden können, muss Gott jung sein. Man hat für die Inbrunst der
Weiber einen schönen Heiligen, für die der Männer eine Maria in den Vorder-
grund zu rücken. Dies unter der Voraussetzung, dass das Christenthum auf einem
Boden Herr werden will, wo aphrodisische oder Adonis-Culte den B egriff des
Cultus bereits bestimmt haben.] Eine Quelle für diesen Passus ist Guyau 1887,
101 f. (den dort unmittelbar vorangehenden Passus verwertet N. in GD Streif-
züge eines Unzeitgemässen 4, vgl. NK KSA 6, 113, 12-16): „Dans le christia-
nisme, la conception de Jesus, ce jeune homme beau et doux, incarnant l'esprit
sous la forme la plus pure et la plus ideale, favorise plus que dans toute autre
religion cette deviation de l'amour. C'est la croyance la plus anthropomorphi-
que qui existe, car c'est celle qui, apres s'etre fait de Dieu l'idee la plus elevee,
l'abaisse, sans l'avilir, dans la condition la plus humaine. Par un paganisme
bien plus rafinne, bien plus profond que le paganisme antique, la religion
chretienne reussit ä faire de Dieu l'objet d'un amour ardent sans cesser d'en
faire un objet de respect. Mythe bien plus seduisant et plus poetique que celui
meme de Psyche: nous voyons Dieu, le vrai Dieu, descendu sur la terre comme
un blond et souriant jeune homme; nous l'entendons parier tout bas ä l'oreille
de Madeleine, au soir naissant; puis cette vision disparait soudain, et nous
n'apercevons plus dans l'ombre que deux bras dechires qui se tendent vers
nous, un coeur qui saigne pour l'humanite. Dans cette legende tous les ressorts
de l'imagination sont mis en jeu, toutes les fibres interieures /102/ sont
remuees: c'est une oeuvre d'art accomplie. Quoi d'etonnant ä ce que le Christ
ait ete et soit encore le grand seducteur des ämes? Chez la jeune fille son nom
eveille ä la fois tous les instincts, jusqu'ä celui de la mere, car on represente
souvent Jesus sous la forme d'un enfant, avec les memes traits bouffis et roses
sous lesquels les Grecs peignaient Eros. Le coeur de la femme est ainsi pris de
tous les cotes ä la fois: son imagination incertaine et craintive s'arrete tour ä
tour sur le cherubin, sur l'ephebe, sur le crucifie päle, dont la täte retombe le
long de la croix. Peut-etre, depuis la naissance du christianisme jusqu'ä nos
jours, n'y a-t-il pas eu de femme d'une piete un peu exaltee dont le premier
battement de coeur etouffe et ä peine conscient n'ait ete pour son dieu, pour
Pandora, die die Büchse mit allen Übeln geöffnet haben soll. Diese kamen
damit über die Menschen — mit Ausnahme der Hoffnung, vgl. Hesiod: Werke
und Tage, V. 90-100. In MA I 71 wo N. die Pandora-Geschichte deutet, gilt die
Hoffnung als das „übelste der Uebel, weil sie die Qual der Menschen verlän-
gert" (KSA 2, 82, 19 f.). Gewöhnlich neigen die Hesiod-Interpreten dazu, die
Hoffnung nicht als Übel anzusehen — der Hesiod-Kommentar in N.s Bibliothek
lässt die Frage nach dem Charakter der Hoffnung unbestimmt (Schoemann
1868, 213).
190, 28-34 Damit Liebe möglich ist, muss Gott Person sein; damit die unters-
ten Instinkte mitreden können, muss Gott jung sein. Man hat für die Inbrunst der
Weiber einen schönen Heiligen, für die der Männer eine Maria in den Vorder-
grund zu rücken. Dies unter der Voraussetzung, dass das Christenthum auf einem
Boden Herr werden will, wo aphrodisische oder Adonis-Culte den B egriff des
Cultus bereits bestimmt haben.] Eine Quelle für diesen Passus ist Guyau 1887,
101 f. (den dort unmittelbar vorangehenden Passus verwertet N. in GD Streif-
züge eines Unzeitgemässen 4, vgl. NK KSA 6, 113, 12-16): „Dans le christia-
nisme, la conception de Jesus, ce jeune homme beau et doux, incarnant l'esprit
sous la forme la plus pure et la plus ideale, favorise plus que dans toute autre
religion cette deviation de l'amour. C'est la croyance la plus anthropomorphi-
que qui existe, car c'est celle qui, apres s'etre fait de Dieu l'idee la plus elevee,
l'abaisse, sans l'avilir, dans la condition la plus humaine. Par un paganisme
bien plus rafinne, bien plus profond que le paganisme antique, la religion
chretienne reussit ä faire de Dieu l'objet d'un amour ardent sans cesser d'en
faire un objet de respect. Mythe bien plus seduisant et plus poetique que celui
meme de Psyche: nous voyons Dieu, le vrai Dieu, descendu sur la terre comme
un blond et souriant jeune homme; nous l'entendons parier tout bas ä l'oreille
de Madeleine, au soir naissant; puis cette vision disparait soudain, et nous
n'apercevons plus dans l'ombre que deux bras dechires qui se tendent vers
nous, un coeur qui saigne pour l'humanite. Dans cette legende tous les ressorts
de l'imagination sont mis en jeu, toutes les fibres interieures /102/ sont
remuees: c'est une oeuvre d'art accomplie. Quoi d'etonnant ä ce que le Christ
ait ete et soit encore le grand seducteur des ämes? Chez la jeune fille son nom
eveille ä la fois tous les instincts, jusqu'ä celui de la mere, car on represente
souvent Jesus sous la forme d'un enfant, avec les memes traits bouffis et roses
sous lesquels les Grecs peignaient Eros. Le coeur de la femme est ainsi pris de
tous les cotes ä la fois: son imagination incertaine et craintive s'arrete tour ä
tour sur le cherubin, sur l'ephebe, sur le crucifie päle, dont la täte retombe le
long de la croix. Peut-etre, depuis la naissance du christianisme jusqu'ä nos
jours, n'y a-t-il pas eu de femme d'une piete un peu exaltee dont le premier
battement de coeur etouffe et ä peine conscient n'ait ete pour son dieu, pour